ESTONIE
Plusieurs périodiques, se référant à des exemples historiques et à des événements récents, en arrivent à la conclusion suivante: des élections vraiment libres en Russie pourraient entraîner des conséquences extrêmement indésirables pour la communauté mondiale.
"Les élections démocratiques non seulement en Allemagne de Weimar, mais aussi dans d'autres pays possédant une moindre expérience en démocratie, ont souvent fini par donner des résultats déplorables. Le Venezuela et la Palestine, où le peuple a appelé des terroristes au pouvoir, en sont des exemples récents. C'est pourquoi, concernant la Russie, il est légitime de se demander ce qui est le mieux: des élections libres ou la dictature douce de Poutine-Medvedev? [...] La Russie aurait-elle pu avoir un meilleur président avec des élections libres? C'est peu probable. Dans le meilleur des cas, le résultat aurait été le même, dans le pire des cas, nous aurions assisté à une répétition de l'histoire. Aussi s'avère-t-il préférable pour l'Estonie, notamment, que M. Poutine n'ait pas répété les erreurs de Hindenburg et n'ait pas risqué la défaite de la "Russie de Weimar" avec des élections libres" (Postimees, 05.03).
La plupart des hommes politiques et des experts ne s'attendent à aucun changement dans les relations entre Moscou et Tallinn, sans exclure cependant une telle possibilité dans une perspective à long terme.
"Ceci [l'arrivée au pouvoir en Russie de Dmitri Medvedev] donne tout de même la possibilité de tourner la page dans les relations russo-estoniennes. [...] Mais il serait erroné de trop espérer un tournant dans ces relations, pour la simple raison que la Russie [...] n'est pas un Etat démocratique ni un Etat de droit" (Äripäev, 05.03).
"La Russie est un Etat si énorme que tous les changements y interviennent très lentement. C'est pourquoi, les relations russo-estoniennes ne changeront sans doute guère dans un proche avenir. Mais c'est un fait qu'une autre personne occupera le siège présidentiel dans la "grande voisine" et il n'est pas exclu que le nouveau chef de l'Etat finisse par se débarrasser du statut de marionnette de Poutine et commence à agir de son propre gré. Ce qui pourrait signifier également des changements dans l'attitude de la Russie à l'égard de ses voisins" (Pohjarannik, 05.03).
LETTONIE
La coopération avec la Russie revêt une importance vitale pour la république mais, selon les médias, il importe de définir les domaines et les limites de cette coopération.
"La Lettonie n'est pas un Etat numéro un, à l'ordre du jour de la Russie. La Russie constitue probablement l'une des priorités pour la Lettonie, mais nous, nous ne nous distinguons guère aux yeux de la Russie. [...] Il est évident que dans la politique, nous sommes en premier lieu un Etat membre de l'OTAN et de l'UE. [...] La participation de l'argent russe en Lettonie est acceptable dans les domaines où un assez grand cercle d'intérêts différents sont présents, afin que cette participation soit équilibrée" (Dienas business, 05.03).
La presse accorde une attention soutenue à la nouvelle "guerre du gaz" entre la Russie et l'Ukraine. Les experts estiment que la principale raison de la tension dans ce domaine est la volonté de la première ministre Ioulia Timochenko de mettre la main sur l'ensemble du secteur gazier dans le pays.
"La "princesse orange" et le "prince orange" se sont brouillés. [...] Ce problème trouve sa source dans le fait que les présidents Iouchtchenko et Poutine sont parvenus à une entente. [...] Mais Mme Timochenko, quant à elle, [...] a décidé de tout changer à son gré [...]. Ici, la question réside davantage dans l'itinéraire de l'argent payé pour ce gaz que dans l'itinéraire même du gaz" (Telegraf, 05.03).
"L'actuel conflit est politiquement motivé et reflète la lutte qui bat son plein entre Iouchtchenko et Timochenko, qui aspire à ce que Naftogaz, qu'elle contrôle, soit le seul responsable des livraisons de gaz vers l'Ukraine" (Business&Baltija, 06.03).
LITUANIE
Selon certains experts, les démarches de Moscou dans le conflit gazier avec Kiev pourraient être dues tant à la volonté du Kremlin de montrer que Dmitri Medvedev maintiendra la politique ferme de Vladimir Poutine qu'à son intention de brouiller le président et le premier ministre ukrainiens.
"Si l'on regarde plus attentivement, on verra que [...] cette fois-ci, la Russie a joué plusieurs parties à la fois, tant économiques que politiques. Pour que le succès soit plein, la "matraque" des restrictions dans les livraisons de gaz a vraiment été nécessaire. Outre les divergences éclatantes relatives aux intermédiaires dans les livraisons de gaz, il s'agit également d'un double jeu manifestement lancé par la Russie afin de brouiller Ioulia Timochenko avec le président ukrainien Viktor Iouchtchenko (Lietuvos rytas, 08.03).
Certains médias font remarquer que la Lituanie se trouve dans une situation encore pire que l'Ukraine car elle n'est pas un Etat de transit et ne possède aucun levier sérieux de pression sur Moscou.
"La Lituanie, qui se considère probablement comme une démocratie mûre, ne souhaite pas ressembler à l'Ukraine, ce pays avec une dépendance énergétique similaire vis-à-vis de la Russie. Mais comme elle n'est pas un Etat de transit, la Lituanie ne peut pas menacer la Russie et obtenir, par exemple, l'élimination des intermédiaires dans le secteur gazier. D'autre part, la Lituanie ne possède aucune force sérieuse capable de changer le schéma actuel du règlement de comptes pour le gaz russe (Verslo zinios, 07.03).
BIELORUSSIE
Les spécialistes rattachent la "guerre du gaz" russo-ukrainienne, qui a duré deux jours, à l'élection du nouveau président russe. "Les Biélorusses savent bien ce que représente la "massue de gaz" de la marque Gazprom entre les mains du président russe: les "bosses" qui sont immédiatement apparues sur les têtes de la plupart de nos concitoyens ne se résorberont pas en un an... On dirait que le Kremlin considère cette "massue de gaz" comme l'un des principaux symboles du pouvoir présidentiel, en plus des symboles traditionnels... Ce n'est probablement pas par hasard que cet "argument" politique s'est abattu sur un des Etats voisins précisément le 3 mars, lorsque la Commission électorale centrale de Russie (CEC) a annoncé les résultats de l'élection présidentielle remportée avec un score brillant de plus de 70% des voix par Dmitri Medvedev, dirigeant de Gazprom". (Telegraph, 05.03).
Les experts soulignent que la reconnaissance par Moscou de l'indépendance des républiques autoproclamées d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud ne manquera pas de déstabiliser la situation aussi bien en Russie qu'au sein de la CEI (Communauté des Etats indépendants). "Les dirigeants russes, comprennent-ils quel "djinn" terrible ils font "sortir de sa bouteille" en amorçant le processus de reconnaissance des autonomies postsoviétiques faisant partie des Etats limitrophes? Si certains pensent que le séparatisme en Russie se réduit, soi-disant, à une Tchétchénie "résignée", ils se trompent lourdement... Bien plus, Moscou invite les autres pays de la CEI à rejoindre la politique russe d'encouragement au séparatisme dans l'espace postsoviétique qui correspond, pourtant, au même type de séparatisme que celui concernant le Kosovo, que la Russie elle-même conteste avec acharnement". (Telegraph, 10.03).
UKRAINE
La fin de la "guerre du gaz" est interprétée comme une victoire des dirigeants ukrainiens. Cependant, la majorité des commentateurs sont enclins à surestimer ce succès et estiment que la reprise du conflit est probable. "Les ententes intervenues entre Gazprom et Naftogaz visent à détendre la situation, mais elles ne règlent pas le problème dans son ensemble. La politique russe du bâton sera probablement remplacée par celle de la carotte. Il existe un autre aspect dans la victoire psychologique ukrainienne. Effectivement, c'est un cas sans précédent: pour la première fois depuis 16 ans, le gouvernement a résisté à la pression du monopole russe du gaz. Mais remporter un combat ne signifie pas remporter la guerre". (Glavred, 07.03).
Selon les médias, Dmitri Medvedev qui avait vainement essayé d'empêcher la "révolution orange" en Ukraine et qui, pour cette raison, doit régler ses comptes avec Kiev, pourrait s'avérer être un homme politique encore plus rigide que Vladimir Poutine. "Dmitri Medvedev était le représentant du Kremlin au cours des élections législatives ukrainiennes de 2004. Il se peut qu'il en garde un complexe provoqué par la défaite de la Russie dans cette campagne. C'est pourquoi on peut s'attendre à ce que Dmitri Medvedev applique une politique plus dure, une sorte de revanche, le désir de montrer "sa place" à l'Ukraine... Les habitudes agressives de Vladimir Poutine sont bien connues, mais Dmitri Medvedev... est un homme politique encore plus rigide et pragmatique. Apparemment, une longue lutte entre Vladimir Poutine et Dmitri Medvedev pour les pouvoirs serait le meilleur des scénarios pour l'Ukraine. Absorbés par la lutte pour le pouvoir, les dirigeants russes oublieront l'Ukraine pour un certain temps, ce qui représentera pour elle une courte trêve". (Den, 07.03)
MOLDAVIE
Les analystes évaluent positivement les perspectives de développement des rapports entre la Russie et l'Occident. "Moscou déploiera des efforts en vue d'améliorer ses rapports avec l'Occident... Ce pays juge nécessaire d'améliorer son image dans l'arène internationale... La Russie et l'Occident ont besoin l'un de l'autre, c'est pourquoi une nouvelle période de guerre froide est impossible". (Moldova Suverana, 05.03).
Selon les médias nationaux, la Russie n'a pas l'intention de reconnaître l'indépendance des républiques autoproclamées et elle acceptera le plan de règlement du conflit en Transnistrie, selon lequel la Transnistrie restera au sein de la Moldavie. Au contraire, les partisans de l'indépendance de Tiraspol fondent leurs espoirs sur le précédent du Kosovo qui permet aujourd'hui à la Transnistrie de réclamer sa souveraineté. "Les rumeurs selon lesquelles la Douma russe reconnaîtra la Transnistrie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud ne correspondent pas à la réalité, car il y a des signes allant dans le sens contraire... Il y a des garanties importantes de la part de la Russie que ses troupes seront retirées du territoire de la Moldavie aussitôt après la signature d'un paquet approprié". (Moldova Suverana, 07.03). "En proclamant sa souveraineté, la Géorgie a méprisé le droit des peuples sud-ossète et abkhaze de décider eux-mêmes de leur destin. On peut dire la même chose de la Moldavie qui a bafoué les droits des habitants de la Transnistrie... Si Moscou prouve, du haut des tribunes internationales, y compris l'ONU, la légalité de l'apparition des Etats souverains sur la base des républiques autonomes de l'ex-URSS en le faisant avec la même persévérance avec laquelle elle a insisté sur l'intégrité territoriale de la Serbie, cela permettra de reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie, de l'Ossétie du Sud et de la Transnistrie même sans être motivé par le précédent du Kosovo ou par d'autres actions unilatérales". (Olvia-press, 6.03).
ARMENIE
Les actions de l'opposition après l'élection présidentielle sont interprétées dans les médias comme des tentatives de provoquer une "révolution colorée" en Arménie et de la détourner de la Russie. "Une poignée d'aventuriers-manipulateurs à l'esprit revanchard a tramé un sale jeu en spéculant principalement sur le mécontentement des gens". (Novoye vremia, 06.03).
Certains médias invitent les autorités à réprimer plus sévèrement les actions des opposants en suivant l'exemple de Moscou. "Bien que le "foyer révolutionnaire" soit (en Russie) plus que modeste, l'Etat a décidé d'agir avec toute la rigueur de la loi... Les manifestations radicales de mécontentement contre les résultats des élections sont partout réprimées. Même dans un grand pays comme la Russie, même un leader aussi reconnu que Vladimir Poutine a jugé nécessaire de recourir à la police anti-émeute en vue de couper court aux actions non autorisées d'un petit groupe de "révolutionnaires". (Novoye vremia, 05.03). "La politique de nos autorités... est très passive... Erevan... se borne à des rencontres avec des représentants de structures internationales..., mais cela ne suffit pas". (Iravunk, 05.03).
GEORGIE
En réponse à la décision de Moscou de se retirer du régime des sanctions économiques contre l'Abkhazie, les personnalités de l'opposition ont invité Tbilissi à durcir sa politique à l'égard de la Russie, entre autres, à revenir sur son accord portant sur l'adhésion de la Russie à l'OMC et à se retirer de la CEI. "La Géorgie doit se retirer de la CEI et commencer à appliquer une politique étrangère et intérieure persévérante". (24 saati, 08.03). "La Géorgie doit cesser de mener des pourparlers avec la Russie sur son adhésion à l'OMC, revoir le problème des entreprises privatisées par des compagnies publiques et privées russes et aborder la nationalisation des ouvrages stratégiques. Alors que le marché russe reste fermé pour les compagnies géorgiennes, il est impossible de comprendre pourquoi notre territoire, lui, est ouvert aux firmes russes qui travaillent fructueusement en Abkhazie. (Georgia Online, 10.03).
Les autorités ont réagi aux critiques de l'opposition en l'appelant à s'unir face à un "ennemi commun". "Malgré nos sympathies et nos antipathies réciproques, nous sommes des enfants d'un même pays, et nous avons des ennemis communs". (Ahali taoba, 10.03).
En qualifiant ces événements de prévisibles, les experts estiment qu'ils auront des conséquences positives pour la Géorgie. "Ce à quoi il fallait s'attendre est arrivé, la Russie se vengera de l'échec qu'elle a essuyé au Kosovo. La Russie avait laissé entendre que les Abkhazes aspiraient également à l'indépendance. En revanche, la Géorgie a retrouvé les coudées franches, il reste, de jour en jour, de moins en moins d'arguments en faveur de notre présence dans la CEI". (Alia, 08.03).
AZERBAIDJAN
Certains analystes rattachent l'aggravation de la situation dans la zone de confit du Haut-Karabakh aux actions provocatrices de la Russie, dont l'objectif est de prouver l'insécurité des livraisons d'hydrocarbures par la Transcaucasie vers l'Europe et de saper l'influence de l'Occident en Azerbaïdjan. "Moscou a tout intérêt à compromettre notre région en tant que source et itinéraire fiables pour le transit du gaz. Au moment où des décisions stratégiques sont adoptées à propos de Nabucco et des voies de son approvisionnement en gaz centrasiatique, Moscou juge très avantageux que les Européens considèrent la viabilité de cette idée dans l'optique de la menace de reprise du conflit du Karabakh. Il n'est pas exclu que Moscou, qui dispose de larges possibilités dans les structures de force de l'Arménie, ait sciemment monté cette provocation... Moscou a probablement atteint son objectif principal: effrayer les consommateurs européens de gaz". (Day.Az, 06.03). "La Russie est très mécontente de l'intégration de l'Azerbaïdjan à l'OTAN. La Russie a un plan prévoyant le scénario suivant: l'Azerbaïdjan attaque l'Arménie, celle-ci riposte et écrase l'ennemi... Certains articles publiés dans la presse azerbaïdjanaise invitent à profiter de la situation en Arménie pour passer à des actions militaires. Cela peut être qualifié d'actions de la part des services secrets de la Russie". (Azadlyg, 07.03).
KAZAKHSTAN
En ce qui concerne le projet de développement du pipeline Odessa-Brody-Plotsk soutenu par le président ukrainien Viktor Iouchtchenko, les experts estiment que le Kazakhstan doit agir en se fondant sur des considérations pragmatiques, éviter le risque de détériorer les rapports avec la Russie et la Chine et qu'il ne doit pas se mêler du confit énergétique russo-ukrainien. "Nous sommes prêts à étudier ce projet sans léser, bien entendu, les intérêts de la Russie et de la Chine qui sont nos partenaires stratégiques. En ce moment, il y a beaucoup de spéculations sur les problèmes qui existent dans les rapports entre l'Ukraine et la Russie dans le domaine énergétique. Le Kazakhstan ne s'en mêle pas. Notre pays applique une approche plus pragmatique. L'essentiel, c'est l'économie. (Liter.kz, 07.03).
OUZBEKISTAN
L'information, selon laquelle l'Ouzbékistan a de nouveau autorisé l'OTAN à utiliser ses bases militaires a suscité un large retentissement. Les experts y voient le désir de Tachkent de normaliser ses rapports avec l'Occident, refroidis par les événements d'Andijan, et de se libérer de ses rapports "inégaux" avec la Russie. "L'OTAN monte de nouveau le même cheval boiteux qui lui avait déjà causé des ennuis". Combien de temps pourra-t-elle s'en servir? Jusqu'au prochain carnage?" "La décision de Tachkent s'explique très facilement. Sa situation est désespérée, d'une part, à cause des rapports inégaux avec la Russie après le massacre d'Andijan, de l'autre, en raison de la menace de reprise des sanctions de l'Union européenne toujours pour ces mêmes événements qui doivent être revues en avril prochain. L'Ouzbékistan a besoin d'avoir des amis en Occident". (Uznews.net, 06.03).
Un débat inquiétant a actuellement lieu autour des conséquences néfastes de l'arrêt, pour un mois et demi, des livraisons de gaz ouzbek en Russie. "Début 2008, à cause de l'hiver froid anormal, l'Ouzbékistan a cessé de livrer du gaz à la Russie, violant ainsi des contrats conclus avec Gazprom. Cette information a été confirmée, sous couvert d'anonymat, par un représentant de Gazprom qui a déclaré qu'en réponse le géant énergétique russe avait cessé de préfinancer Tachkent, ce qui pourrait provoquer une crise dans l'économie ouzbèque qui manque de devises. Le pays reste sans argent ..." (Uznews.net, 0303).
TAJIKISTAN
Pour régler les nombreux problèmes des ouvriers immigrés en Russie, certains experts proposent à Douchanbe de menacer Moscou de cesser toute coopération militaire. "Le Tadjikistan doit occuper une position bien plus ferme en défendant ses intérêts, pouvant aller jusqu'à la menace de se retirer de l'OTSC (Organisation du Traité de sécurité collective), d'exiger le retrait des bases russes et d'accueillir des bases militaires étrangères sur le territoire du pays. C'est, apparemment, la seule menace qui puisse sérieusement préoccuper les dirigeants russes". (Asia-plus, 28.02).
Les auteurs de certaines publications affirment que le Tadjikistan possède d'immenses réserves d'uranium (15% à 40% des réserves mondiales). En témoigne, selon les commentateurs, l'intérêt manifesté ces derniers temps pour le Tadjikistan par les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Mais la république ne sait pas profiter de ses avantages stratégiques. "Malgré toutes les prémisses existantes, la création du nucléaire civil au Tadjikistan n'est pas prévue, même dans l'avenir. Une situation paradoxale se répète: disposant pourtant d'immenses ressources aquatiques, les habitants du pays souffrent du manque d'eau potable et, même en possédant un potentiel scientifique, une infrastructure industrielle et des réserves prospectées d'uranium, le pays ne profite pas de ces possibilités, en observant comment d'autres pays mettent en oeuvre leurs intérêts stratégiques". (Djumhuriat, 28.02).