"C'est une exigence morale, non une exigence législative, car la destitution de Mme Bourdjanadze est impossible puisqu'elle appartient à la majorité parlementaire", a indiqué un porte-parole du Parti de la nouvelle droite, cité par l'agence News Georgia.
Le Parti de la nouvelle droite est le premier à avoir exigé le départ de Nino Bourdjanadze qu'il accuse d'avoir sapé les négociations avec l'opposition et d'avoir fait passer au parlement plusieurs amendements constitutionnels "injustes".
La collecte des signatures a débuté à Tbilissi et plusieurs autres villes, y compris à Koutaissi, le fief électoral de Nino Bourdjanadze.
Le départ de Nino Bourdjanadze s'est ajouté à une liste de revendications formulées par l'opposition unifiée dont plusieurs dizaines de responsables sont depuis plus d'une semaine en grève de la faim. Parmi d'autres revendications on cite la tenue d'une nouvelle élection présidentielle, la libération des prisonniers politiques et la démocratisation de la législation électorale.
