Au regard du droit international, Jérusalem-est se trouve dans les territoires occupés.
La poursuite par Israël de la construction de logements dans les colonies de peuplement en Cisjordanie et à Jérusalem-est provoque de vives protestations des Palestiniens et de la communauté internationale et entrave la progression du dialogue de paix palestino-israélien.
"Quand nous construisons à Jérusalem, et nous y construirons, chacun sait qu'il n'y a aucune chance que l'Etat d'Israël renonce à un quartier comme Har Homa qui est partie intégrante de Jérusalem", a souligné M. Olmert.
D'après les projets rendus publics auparavant, les autorités israéliennes se proposent de construire à Har Homa 370 logements et deux fois plus d'habitations dans la colonie de Pisgat Zeev qui, administrativement, dépend de Jérusalem.
La législation israélienne considère la ville de Jérusalem, y compris sa partie est occupée pendant la guerre de 1967, comme la capitale "unie et indivisible" de l'Etat hébreu.
Le droit international considère Jérusalem-est, peuplé essentiellement d'Arabes, comme une partie des territoires occupés, et les Palestiniens ambitionnent d'y créer la capitale de leur propre Etat indépendant.
La Feuille de route, plan international de règlement du conflit au Proche-Orient, que tant les Israéliens que les Palestiniens placent à la base du règlement de leur conflit bilatéral exige qu'Israël arrête immédiatement la colonisation.
Mme Merkel a laissé clairement entendre que l'élargissement des colonies de peuplement juives entravait sérieusement le processus de règlement palestino-israélien. Selon la chancelière allemande, les agissements des terroristes palestiniens qui n'ont cessé de tirer des roquettes contre Israël empêchaient aussi de progresser vers la paix dans la région.
Or, M. Olmert a réaffirmé que les négociations de paix suspendues avec l'Autorité palestinienne fin février dernier en raison de l'aggravation de la situation dans la bande de Gaza reprendraient lundi.