L'accord russo-serbe signé le 25 janvier dernier prévoit la mise en place du système de gazoducs de South Stream destiné à transporter annuellement dans les Balkans et vers d'autres pays d'Europe des dizaines de mètres cubes de gaz par la mer Noire.
"Cela (la ratification) n'est pas réel à cette heure, d'autant plus que l'accord n'est pas encore parvenu au parlement. Si le gouvernement l'avait fait à temps et si le parlement n'avait pas été dissout, le traité aurait été ratifié", a indiqué M. Dulic dans un entretien accordé à l'agence Tanjug à Belgrade.
Jeudi dernier le président serbe Boris Tadic a signé la loi portant dissolution du parlement et fixant des élections anticipées au 11 mai prochain.
En théorie, les députés pourraient bénéficier de leur droit constitutionnel permettant de tenir des séances spéciales pour régler des "questions courantes et urgentes". Toutefois, cette procédure n'est toujours pas détaillée sur le plan législatif.
M. Dulic a rappelé avoir promis au cours de sa rencontre avec les dirigeants de Gazprom en février la ratification de l'accord au parlement. Pourtant, pour cela, il fallait que deux conditions soient remplies: tout d'abord que ce document, qui se trouve encore au gouvernement, soit mis à disposition du parlement et ensuite, que la stabilité politique revienne dans le pays, selon lui.