La Douma d’Etat propose de réviser le format des rapports avec les républiques autoproclamées dans l’espace de la CEI

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La Douma d’Etat russe estime nécessaire de réviser le format des rapports de
La Douma d’Etat russe estime nécessaire de réviser le format des rapports de la Russie avec l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud ayant proclamé l’indépendance de la Géorgie et avec la Transnistrie ayant proclamé l’indépendance de la Moldavie, est-il indiqué dans le projet de déclaration de la chambre basse du parlement adopté à l’issue des audiences consacrées au règlement des conflits dans l’espace postsoviétique, rapporte notre correspondante Lada Korotoun.
Les parlementaires recommandent au gouvernement d’étudier la possibilité d’ouvrir les missions russes en Abkhazie, en Ossétie du Sud et en Transnistrie. Ils signalent la nécessité de soutenir les citoyens russes et de s’opposer à toute tentative de pression politique, économique et militaire sur ces républiques. Les députés proposent de lever les restrictions et de passer au libre-échange avec l’Abkhazie, l’Ossétie du Sud et la Transnistrie, d’assurer leur participation aux forums internationaux. Au micro le chef du Comité parlementaire pour les problèmes de la CEI Alexei Ostrovski :
Nous sommes préoccupés par le sort des citoyens russes, avant tout en Abkhazie et en Ossétie du Sud. L’administration géorgienne cherche à régler le problème des territoires autoproclamés en employant la force. La Russie ne saurait pas rester impartiale. Notre pays participe activement aux efforts de paix en vue de régler les conflits locaux. Or, le monde change impétueusement et la Russie est contrainte de réviser sa politique extérieure pour faire face aux nouveaux défis. Cela concerne avant tout la récente proclamation unilatérale de l’indépendance du Kosovo, région serbe, dit le parlementaire. Nous avons averti plus d’une fois que ce sera un précédent. En protégeant la souveraineté de la Serbie, Moscou a défendu l’intégrité de la Géorgie et de la Moldavie, a souligné Alexei Ostrovski. Cependant, nous nous sommes heurtés à l’opposition des Etats-Unis et de certains pays européens. Le principe du droit des nations à l’autodétermination devient après le précédent kosovar non moins important que le principe d’intégrité territoriale des Etats. La différence entre le Kosovo et l’Abkhazie, l’Ossétie du Sud et la Transnistrie existe en réalité. A la différence du Kosovo, celles-ci existent depuis plus de 15 ans comme les Etats démocratiques indépendants et ont prouvé qu’elles sont à même de se défendre sans le soutien extérieur, souligne le parlementaire russe influent.

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