"On parle beaucoup à présent des prétendus projets de frappes américaines contre l'Iran. Je n'y crois pas, car les Etats-Unis sont déjà englués dans le bourbier irakien, et l'Iran, ce n'est pas l'Irak, c'est bien pire", a estimé l'ancien chef de la diplomatie russe lors d'une rencontre avec les représentants de la société civile de la ville sibérienne.
L'Iran qui, en dépit des injonctions de la communauté internationale, ne cesse d'enrichir de l'uranium appartient selon les Etats-Unis, à l'instar de la Corée du Nord et de la Syrie, au soi-disant "axe du mal".
Evoquant la situation au Proche-Orient, M. Primakov a supposé qu'avant son départ de la Maison-Blanche, le président américain George W. Bush s'appliquerait à obtenir certains progrès dans le règlement de cette question.