"La Russie préconise un règlement le plus rapide possible de la crise libanaise, et je suis persuadé qu'aucune ingérence extérieure dans les affaires intérieures du Liban n'est de mise", a notamment indique M. Lavrov lors d'une conférence de presse à l'issue d'une session du Conseil russo-français de coopération sur les questions de sécurité.
Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a entièrement soutenu son homologue russe.
Le Liban traverse aujourd'hui une crise politique extrêmement grave. Le poste de chef de l'Etat libanais est vacant depuis le 24 novembre 2007. L'élection présidentielle au Liban a déjà été reportée 16 fois. Elle est cette fois prévue pour le 25 mars prochain.
Cette situation s'explique par les divergences entre la majorité parlementaire au pouvoir, épaulée par les Etats-Unis, la France et l'Arabie saoudite, d'une part, et l'opposition libanaise, soutenue par la Syrie et l'Iran, de l'autre. Ces divergences portent sur le partage du pouvoir dans le pays. Les deux camps adverses acceptent d'ores et déjà d'élire le chef de l'armée libanaise, le général Michel Sleimane au poste de président du pays, mais divergent sur la formation d'un gouvernement d'union nationale.
