Ils insistent également pour que leurs confrères détenus, selon eux, pour des raisons politiques soient remis en liberté, que le gouvernement renonce à la réforme électorale et que la Géorgie se retire de la Communauté des Etats indépendants (CEI) après la levée par Moscou de l'embargo commercial qui pesait sur la république autoproclamée d'Abkhazie, en conflit avec Tbilissi.
"Nous avons annoncé une grève de la faim, parce que nous ne pouvons plus tolérer les fausses promesses de l'administration", a déclaré le député Zviad Dzidzigouri, leader du Parti conservateur, interrogé par la presse.
Plusieurs leaders de l'opposition, notamment la dirigeante de la Voie de la Géorgie Salomé Zourabichvili et le chef du Parti républicain David Oussoupachvili, n'ont pas soutenu leurs confrères et se sont rendus en Estonie pour y rencontrer des responsables du gouvernement, du parlement et des principales ONG locales.