"Ce n'était pas un conflit entre la Russie et l'Ukraine, ni entre Gazprom et Naftogaz. C'était un conflit entre le président ukrainien Viktor Iouchtchenko et la première ministre du pays Ioulia Timochenko. Aussi le conflit "gazier" ne manquera-t-il pas de se rééditer à l'avenir", a indiqué M. Markov qui est, en outre, député à la Douma (Chambre basse du parlement russe), commentant le règlement partiel du conflit mercredi dernier quand Gazprom a levé sa restriction de 50% des fournitures de gaz à l'Ukraine.
"Mme Timochenko voudrait sans doute évincer M. Iouchtchenko en tant que principal intermédiaire pour le gaz afin de se substituer à lui, voire l'évincer totalement de la scène politique pour devenir elle-même présidente de l'Ukraine", a expliqué l'expert.
"Ce conflit continuera, et ils (Mme Ioulia Timochenko et consorts) feront jouer tous les leviers, y compris ceux du gaz", a averti M. Markov.