"M. Jeremic compte sur un puissant soutien de la Russie qui assure en ce mois de mars la présidence tournante du Conseil de sécurité de l'ONU et préconise la poursuite des négociations sur le statut du Kosovo", dit le document.
Auparavant la décision sur le Kosovo avait été bloquée au Conseil de sécurité de l'ONU.
Belgrade déclare que l'existence d'une république autoproclamée sur le territoire serbe est illégitime.
Si tout se passe comme prévu, le ministre serbe des Affaires étrangères rencontrera à New York les représentants des pays membres du Conseil de sécurité et des diplomates des Etats refusant de reconnaître le Kosovo indépendant, notamment de la Chine, des Philippines, de la Thaïlande, du Vietnam, du Mexique, de l'Argentine et du Chili.
L'indépendance du Kosovo proclamée par le parlement de la province le 17 février a été reconnue par les États-Unis et plusieurs pays membres de l'Union Européenne (UE). La Russie et la Serbie considèrent la proclamation unilatérale d'indépendance comme une violation des normes du droit international et indiquent que cette démarche de Pristina contredit la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'intégrité territoriale de la Serbie.