"Notre réaction à la résolution reposera sur la fermeté, la sagesse et la logique. La fermeté signifie que nous continuerons de faire valoir nos droits dans le domaine nucléaire et ne cèderons pas d'un iota", a affirmé M. Waidi cité par les médias iraniens.
"Quant à la sagesse, elle consiste à pratiquer une diplomatie efficace, à participer à des négociations multipartites et à poursuivre la coopération avec l'AIEA", a-t-il poursuivi.
Selon l'atomiste iranien, l'adoption de la nouvelle résolution contre Téhéran par le Conseil de sécurité de l'ONU atteste que "cet organe n'est pas en mesure de remplir sa mission de maintien de la paix et de la sécurité".
Lundi dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté la résolution 1803 durcissant les sanctions économiques contre l'Iran en réponse à son refus de se plier aux exigences des deux résolutions précédentes et d'abandonner l'enrichissement d'uranium. La nouvelle résolution (la troisième en deux ans) propose d'interdire aux concepteurs du programme nucléaire iranien de sortir du pays, de geler les comptes de plusieurs sociétés et banques iraniennes et d'inspecter les cargaisons à destination et en provenance d'Iran. Téhéran dispose de 90 jours pour appliquer la résolution.
Cependant, dans la déclaration adoptée parallèlement à la résolution, les six médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire iranien (les membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne) se sont prononcés pour la solution négociée du problème nucléaire de Téhéran.
"Nous confirmons que si la communauté internationale retrouve la certitude que le programme nucléaire de l'Iran revêt un caractère exclusivement pacifique, l'attitude envers ce pays ne sera pas différente de celle adoptée à l'égard de n'importe quel autre Etat signataire du Traité de non-prolifération nucléaire", indique la déclaration.
