"Nous avons examiné les dernières évolutions autour du programme nucléaire iranien à la lumière du rapport présenté par le directeur général de l'AIEA sur l'Iran et de la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs de l'agence", a annoncé M.Soltanieh à l'agence iranienne IRNA.
Samedi, le Conseil de sécurité de l'ONU se prononcera sur l'adoption d'une résolution imposant de nouvelles sanctions à l'Iran qui refuse de se plier aux deux résolutions précédentes l'appelant à arrêter ses activités d'enrichissement d'uranium et à renoncer à ses projets de réacteurs à eau lourde.
Les Six pays-médiateurs sur le dossier iranien (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) se sont mis d'accord sur les principaux éléments de la résolution le 22 janvier dernier à Berlin sans attendre les résultats de la réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA programmée pour le 3 mars qui portera sur le récent rapport du directeur général de l'AIEA sur l'Iran.
Selon les autorités iraniennes, le rapport publié le 22 février donne raison au peuple iranien, affirmant que le programme nucléaire de la République islamique est exclusivement pacifique. M. El-Baradei a constaté dans son rapport un certain progrès dans l'éclaircissement des questions relatives aux activités nucléaires iraniennes.
Pourtant, il a exhorté l'Iran à coopérer plus énergiquement avec l'AIEA. Il a en outre insisté sur la nécessité de l'application par Téhéran du protocole additionnel à l'accord sur les garanties avec l'AIEA dans le contexte du respect du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).