Dans un entretien à Nezavissimaïa Gazeta, M. Gross a notamment souligné l'existence de "plusieurs messages" démontrant que l'élection du chef de l'Etat russe le 2 mars "ne serait ni libre ni juste".
"A mon avis, M. Gross (...) a grossièrement violé la législation russe sur l'élection du président ainsi que l'article 24 du Règlement de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe", a expliqué le député. "M. Gross a exercé un impact sur le travail et les futures conclusions d'autres missions d'observation", a estimé le parlementaire avant d'annoncer avoir exprimé "sa préoccupation" à M. Gross qui, selon lui, a promis "de ne jamais plus accorder d'interviews".
D'après les règlements de l'APCE, les membres des missions d'observation doivent s'abstenir de faire des déclarations publiques susceptibles de contredire les conclusions définitives des missions ou de participer à des actes publics pouvant constituer une ingérence dans le processus électoral.
Le président de la Commission électorale centrale de Russie, Vladimir Tchourov, avait prévenu les observateurs de l'APCE que des propos anticipés au sujet de l'élection présidentielle du 2 mars pourraient être considérés comme une ingérence dans les affaires intérieures russes.