Le premier ministre arménien et leader du Parti républicain (au pouvoir), Serge Sarkissian, a remporté l'élection présidentielle du 19 février avec 52,68% des voix. Son principal rival, l'ex-président Levon Ter-Petrossian, a recueilli 21,5% des suffrages.
Selon l'estimation préliminaire du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE, l'élection s'est dans l'ensemble déroulée conformément aux critères démocratiques.
Les partisans de M. Ter-Petrossian contestent le résultat des élections et manifestent dans le centre d'Erevan depuis le 20 février. L'opposition exige l'organisation de nouvelles élections et le droit de s'exprimer sur l'antenne de la télévision publique.
"M. Kotcharian a rencontré samedi les responsables de la police, afin d'examiner la situation intérieure du pays et les éventuelles mesures des forces de l'ordre", a annoncé le service de presse du gouvernement arménien.
Considérant que les événements actuels sont destinés à créer une tension artificielle dans le pays, M. Kotcharian a déploré que l'opposition soit incapable de reconnaître sa défaite, une aptitude essentielle en démocratie.
"Nous mettrons en oeuvre des actions résolues et violentes afin de préserver la stabilité et le régime constitutionnel du pays", a souligné le président.
