La Russie vue par la presse de la CEI et des pays baltes

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ESTONIE

En analysant les propos de l'ambassadeur de Russie en Estonie, Nikolaï Ouspenski, qui a imputé au gouvernement estonien la responsabilité des événements liés au déplacement de la statue du Soldat de bronze en avril 2007, la presse évoque la renaissance des ambitions impériales de Moscou et la nécessité pour les pays de l'Union européenne de s'unir face à la "menace russe".

"L'interview de l'ambassadeur russe montre qu'il est inutile que l'Estonie essaie de développer des relations bilatérales avec son voisin oriental. [...] La Russie n'a plus besoin de trouver un langage commun avec des "petits" comme l'Estonie. [...] Elle adopte un tel langage avec les grands membres de l'UE uniquement. Ceux qui ne comprennent rien et espèrent encore entretenir quelques relations bilatérales avec la Russie doivent se rendre compte le plus vite possible que c'est seulement en s'unissant et en agissant de concert que l'UE parviendra à brider quelque peu la Russie. [...] On peut être certains que la Russie essaie de brouiller les pays européens coûte que coûte" (Eesti Paevaleht, 11.02).

La presse soulève de nouveau le thème de la dépendance politique et économique croissante des pays européens vis-à-vis des ressources énergétiques russes.

"La question n'est pas de savoir CE QUE la Russie vend à ses voisins mais COMMENT elle le fait. [...] L'acheteur n'a aucune possibilité de se protéger contre les méthodes musclées unilatérales du vendeur. Le pire arrive lorsqu'une même entreprise devient fournisseur de matières premières, s'occupe de les transformer, de les transporter et de les vendre en gros et au détail. La formation obscure des prix suscite une préoccupation particulière. En l'absence de concurrence et de fixation des prix en fonction de l'offre et de la demande, tout prix semble être politiquement prédéterminé" (Parnu Postimees, 06.02).

LETTONIE

La Lettonie s'est retrouvée parmi les "pays hésitants d'Europe de l'Est", accusés par la presse occidentale de s'être "dangereusement rapprochés" de la Russie "forte, riche et hostile", qui "scinde l'Occident" [article d'Edward Lucas dans le Times]. Les partisans de la politique pro-occidentale appellent à contrer le renforcement de l'influence de Moscou dans la région balte. La presse russophone estime que les publications de ce genre sont inspirées par les pays faisant concurrence à la Lettonie dans la lutte pour le marché russe.

"Les médias de notre pays se taisent sur ces sujets. Cela ne leur fait sans doute pas plaisir de parler de la "guerre froide" qui prend de l'ampleur, alors que l'amitié du gouvernement officiel avec la Russie semble se renforcer" (Latvijas avize, 07.02).

La Lettonie est classée parmi les "traitres" [...] car elle a conclu avec la Russie un accord sur la frontière et, à la différence de la Lituanie et de l'Estonie, n'a fait aucune démarche manifestement antirusse ces derniers temps. [...] Ceci ressemble également à une campagne de propagande. Son objectif, on peut le supposer, consiste à faire en sorte que les élites au pouvoir en Lettonie se sentent "mal à l'aise" et soient obligées de se justifier pour leur sympathie prétendument exagérée à l'égard de leur voisin oriental. Il est à remarquer que chaque publication de ce genre réveille les "experts antirusses" et hommes politiques lettons qui se mettent à accuser le gouvernement de faire preuve de "tendances prorusses" (Vesti-segodnia, 07.02).

Selon les médias, c'est la première ministre ukrainienne qui est à l'origine du nouveau conflit gazier entre la Russie et l'Ukraine. Les dessous politiques de ce conflit seraient dus au désir de Ioulia Timochenko de mettre la main sur les flux financiers liés aux livraisons et au transit de gaz. Les experts soulignent que cette fois-ci, Gazprom s'est assuré du soutien des plus grands groupes gaziers d'Europe dans son différend avec l'Ukraine.

"Tenant compte de l'expérience des précédents conflits avec Kiev, les dirigeants de Gazprom ont prévenu à l'avance Bruxelles des éventuels siphonages de gaz par l'Ukraine. Ceci a bien marché. Les fonctionnaires de la Commission européenne et les dirigeants de Gaz de France, ENI, E.On-Ruhrgas et d'autres ont exprimé leur mécontentement face aux démarches de Kiev. [...] L'Europe en a déjà assez de ces histoires avec l'Ukraine" (Business&Baltia, 12.02).

LITUANIE

Certains experts supposent que la Lituanie peut bloquer les négociations sur le nouvel accord entre la Russie et l'UE. La majorité des pays occidentaux, expliquent-ils, sont préoccupés avant tout par des menaces telles que le terrorisme international et la prolifération d'armes de destruction massive, qui exigent une coopération avec Moscou. Mais Vilnius, quant à lui, est beaucoup plus préoccupé par les menaces émanant de la Russie, notamment dans le domaine énergétique.

"La Lituanie restera [après le changement de position de la Pologne] très probablement le dernier des Mohicans dans la lutte verbale contre la Russie. C'est un grand luxe pour un petit pays. [...] La Lituanie ne doit pas contenter les caprices de la Russie. Elle doit défendre obstinément ses intérêts, mais sans se livrer à une rhétorique provocante" (Veidas, 09.02).

BIELORUSSIE

Les experts politiques constatent qu'en n'entrant pas en confrontation directe avec Alexandre Loukachenko, la Russie agit plus efficacement que l'Occident qui applique une politique d'isolement à l'égard de la Biélorussie. "En restant dans l'isolement, la Biélorussie ne pourra pas changer... Il serait bien plus prometteur pour l'Europe d'essayer "d'étouffer" dans ses bras le régime biélorusse actuel... D'ailleurs, c'est ce que le Kremlin essaie de faire actuellement... Après avoir essayé d'employer le bâton, Moscou préfère désormais le remplacer par une carotte: des ressources énergétiques relativement peu chères, des crédits, des rencontres cordiales entre les présidents, sans parler de la liberté de déplacement pour les simples citoyens. Bref, la voie en direction de l'Est est ouverte... Il se peut que cette politique "d'amitié coercitive" apporte des résultats biens plus rapides et fructueux que la tactique de pression actuelle,.. entre autres, parce que cette pression contraint les autorités biélorusses à trouver refuge dans les bras de la Russie, de la part de laquelle notre pays n'obtiendra jamais la démocratie". (Solidarnost, 06.02).

On suppose qu'après le prochain changement de leaders en Russie et aux Etats-Unis la situation politique sera plus favorable pour Minsk. "Les deux principaux ennemis d'Alexandre Loukachenko - Vladimir Poutine et George W. Bush - sont devenus des "canards boiteux". Un changement d'équipes politiques aura lieu à Moscou et à Washington. C'est une remarquable chance pour Minsk d'établir de nouveaux rapports avec ces centres de force. D'autant que les relations entre les Etats-Unis et la Russie changeront: Dmitri Medvedev appliquera probablement... à l'égard de l'Occident une politique visant moins la confrontation. Dans ces conditions, Alexandre Loukachenko aura une chance de s'inscrire d'une manière ou d'une autre dans ce... système de relations, sans craindre des reproches de la part de la Russie du genre "ah, vous trahissez notre amitié?!". (Nache mnenié, 07.02).

UKRAINE

Les perspectives d'amélioration des rapports avec la Russie ne rendent pas optimistes les experts politiques. "Jamais dans l'histoire contemporaine (depuis 1991), les rapports entre la Russie et l'Ukraine ne se sont trouvés dans un trou aussi profond... Le degré d'offenses et de reproches mutuels est si important que la majorité des observateurs ne croient plus que les rapports russo-ukrainiens puissent un jour s'améliorer... Quant au dialogue et à la compréhension mutuelle, la situation dans ce domaine s'est également aggravée à cause de la lutte exacerbée au sein des élites des deux pays... Dans cette situation d'instabilité, personne ne veut... assumer la responsabilité pour l'adoption de décisions stratégiques dans les rapports bilatéraux... La méfiance mutuelle, la confrontation, les reproches historiques et politiques, le refus d'écouter et de comprendre la positon de l'autre partie prédominent dans les rapports russo-ukrainiens". (Den, 07.02).

Les sources considèrent les actions de la première ministre Ioulia Timochenko, qui critique âprement les structures intermédiaires qui ont monopolisé le commerce du gaz, comme le repartage du marché intérieur du combustible bleu. La presse est certaine que le monopole russe du gaz qui perd une partie de ses bénéfices entreprendra des actions en vue de compenser ses dépenses. "Il y a un lien évident entre Ioulia Timochenko et la compagnie Itera... La hâte et le zèle de Ioulia Timochenko sont faciles à expliquer. Elle juge nécessaire de trouver le plus rapidement possible du "travail" pour Itera: par exemple, en y rattachant le fameux "tube" de gaz destiné à l'Ukraine". (Podrobnosti, 06.02). "Irrité par la violation unilatérale du pacte de "stabilité électorale", Gazprom pourrait commencer à agir uniquement à partir de ses positons de force. Ioulia Timochenko comprend que l'Ukraine aura besoin "d'intermédiaire". La "candidature" est déjà connue: ce n'est pas par hasard que M. Doubina (président de Naftogaz) s'est rendu à Moscou à bord d'un avion de la compagnie Itera". (ForUm, 07.02).

La plupart des médias sont sceptiques quant à la possibilité de répéter le scénario de la "guerre du gaz" d'il y a deux ans, en mettant l'accent sur les conséquences négatives qu'aurait la cessation de livraisons de gaz pour la réputation de la Russie en Occident. Les spécialistes estiment que la mise à exécution des menaces de Gazprom est impossible du point de vue technique. "La cessation des livraisons est irréaliste, car l'hiver a été doux ces deux dernières années et les entrepôts souterrains sont complètement remplis... Si le show de Gazprom de fin 2005 et début 2006 se répète, cela lui sera défavorable". (Glavred, 08.02).

MOLDAVIE

D'après les observateurs de Chisinau, le Kremlin a intérêt à maintenir le statu quo dans le conflit en Transnistrie. Moscou lance de temps en temps des "pétards" du type de la "reconnaissance officielle de l'indépendance de la Transnistrie", en rattachant ce problème à celui du Kosovo, voulant prouver que la Russie n'a aucune intention de céder. La Russie était implacable sur le problème de la Transnistrie même quand elle était plus faible... Pourquoi changerait-elle de position à présent, alors que la Moldavie a fourni suffisamment de raisons pour accroître sa méfiance". (Flux, 08.02).

Les médias de la Transnistrie expliquent la position expectative de la Russie dans le processus de règlement par l'absence de consensus sur le problème du Kosovo. La reconnaissance de l'indépendance de la province qui sera proclamée prochainement, selon les observateurs, est probablement considérée par Moscou comme un précédent pour les territoires autodéterminés dans l'espace postsoviétique. "Konstantin Kossatchev (président du comité des affaires internationales de la Douma, chambre basse du parlement russe) a récemment déclaré que "Moscou pourrait revoir son attitude envers les républiques de l'espace postsoviétique qui ont déjà proclamé leur indépendance"... Cette évolution des événements fournira à la Transnistrie, l'Abkhazie et l'Ossétie du sud, une chance supplémentaire pour se rapprocher du jour de leur accession à l'indépendance. Rien ne retiendra alors la Russie". (Olvia-press, 06.02).

ARMENIE

Les médias doutent de l'utilité économique de l'accord conclu avec la Russie sur l'achat de matériaux de construction arméniens pour la construction des ouvrages olympiques à Sotchi. "L'absence de voie ferroviaire directe entre Erevan et Sotchi... accroît substantiellement les frais de transport des cargaisons". (Novoyé vremia, 09.02). "Deux cimenteries arméniennes produisent 200.000 à 220.000 tonnes de ciment par an, alors que celles de la Russie en produisent 62 millions. La réponse à la question de la nécessité d'une petite quantité de ciment arménien ne peut se trouver que dans le domaine politique". (Jamanak-Erevan, 08.02).

GEORGIE

Certains experts estiment toujours que la Russie ne reconnaîtra pas l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, car l'aggravation de la situation dans le Caucase concernera inévitablement les territoires de la Russie. D'autres affirment qu'il serait naïf de s'attendre à une logique de la part de Moscou: le Kremlin a l'habitude de profiter des problèmes du séparatisme dans les pays de la CEI (Communauté des Etats indépendants) dans ses propres intérêts. "En cas de reconnaissance de l'indépendance du Kosovo, la Russie ne reconnaîtra pas l'Abkhazie ni l'Ossétie du Sud... La Russie est un Etat agressif, mais pragmatique... Le Kosovo est situé loin de la Russie et des Etats-Unis, c'est pourquoi la Russie peut facilement marchander avec les Etats-Unis sur ce problème, alors que l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sont limitrophes de la Russie et que, par conséquent, les dirigeants russes ne sont pas déraisonnables au point de faire ce pas et d'aggraver la situation dans le Caucase du Nord (GruziaOnline, 11.02). "La Russie reconnaîtra sans hésiter l'indépendance de l'Abkhazie... Moscou est devenu le centre du séparatisme, elle a érigé le séparatisme au rang de la politique de l'Etat". (GruziaOnlie, 06.02).

La récente déclaration du président Vladimir Poutine sur la construction d'une route à proximité de la frontière de la Géorgie, sur le territoire du Daghestan, a été interprétée par les autorités géorgiennes comme un signe d'amélioration des rapports avec la Russie. Cependant, les experts voient un dessous politique dans le désir de Moscou de construire un nouveau corridor de transport. Certains analystes craignent même que des armements ne soient acheminés par cette nouvelle route dans des régions où ont lieu des conflits. "Pourquoi la Russie a-t-elle tout à coup voulu construire une nouvelle route à travers la chaîne du Caucase, alors que la Route Militaire géorgienne ne fonctionne pas? Ne s'agit-il pas d'un dangereux poison présent dans la pilule que la diplomatie russe tente de faire passer ces derniers temps?" (GruziaOnline, 11.02). "La construction d'une route est toujours un ouvrage stratégique, mais il est impossible d'accuser un pays voisin de la construire en vue de créer une menace... Mais nous devons avoir conscience qu'il est également possible qu'un canon soit un jour transporté sur cette route en voie de construction à proximité des frontières de la Géorgie"; (Akhali taoba, 11.02).

Les analystes estiment que Moscou a perçu l'état d'esprit de la société et qu'il vise à renforcer ses positons en Géorgie. Las des confrontations politiques, le pouvoir et l'opposition ne remarquent pas l'affaiblissement des positions de l'Occident en Géorgie. En revanche, la Russie s'en rend parfaitement compte. Dans ses rapports avec Tbilissi, elle passe peu à peu d'une "politique de bâton" à une politique de "carotte"... en vue de faire jaillir une étincelle anti-occidentale". (GruziaOnline, 11.02).

AZERBAIDJAN

Les critiques politiquent interprètent la visite du premier ministre russe en Arménie à la veille de l'élection présidentielle comme un témoignage de l'intention du Kremlin de maintenir son contrôle sur son unique allié dans le Caucase du Sud. "Le premier ministre russe Viktor Zoubkov est arrivé à Erevan... Les parties ont décidé de se consulter avant les élections... La Russie est intéressée à ce qu'Erevan poursuive sa politique actuelle". (525e gazeta, 06.02). "La Russie se heurte à des problèmes difficiles aussi bien dans le Caucase du Sud que dans l'espace postsoviétique. Erevan est l'unique endroit où Moscou peut rassembler ses idées concernant son avenir stratégique". (Kaspiï, 07.02).

Les investissements effectués par la Russie en Azerbaïdjan préoccupent les experts. "Tous les intérêts économiques de la Russie dissimulent un enjeu politique. Plus la Russie s'implantera en Azerbaïdjan, plus son influence y sera forte... La Russie n'arrive toujours pas à "digérer" la souveraineté de l'Azerbaïdjan. De ce point de vue, l'implantation de compagnies russes dans l'économie azerbaïdjanaise peut dissimuler des intentions peu reluisantes". (Azadlyg, 08.02).

KAZAKHSTAN

Les observateurs ont retenu les paroles prononcées par Vladimir Poutine lors d'une réunion élargie du Conseil d'Etat, selon lesquelles la Russie n'avait pas encore réussi à emprunter une voie de développement innovatrice. "L'essence du discours de Vladimir Poutine n'était ni un compte rendu de son activité ni la stratégie à adopter jusqu'en 2020... En fait, l'assistance présente dans la salle Saint-Georges du Kremlin a pu entendre ce qui suit: "Il vous semble que tout va bien chez nous et qu'il en sera de même par la suite également? Cependant, si nous continuons à vivre d'après le scénario actuel, ça ira mal, voire pire". (Site de Kazkommertsbank, 12.02).

Les commentateurs affirment que la Russie veut maintenir l'Ouzbékistan dans la sphère de son influence, et ce, afin de retenir le Kazakhstan, entre autres. "Moscou juge très important d'avoir dans la région une force capable de modérer les ambitions politiques et économiques du Kazakhstan. Mis à part l'Ouzbékistan, il n'y a pas d'autre pays capable de remplir cette mission. Tant que l'Ouzbékistan et le Kazakhstan rivaliseront pour jouer le rôle de leader régional, la Russie, avec son puissant potentiel de réconciliation, sera nécessaire à la région". (Gazeta.kz, 11.02).

Certaines publications donnent au Kazakhstan l'exemple à imiter: la position du pouvoir ukrainien à l'égard de la Russie. "Pour le peuple ukrainien,.. le nationalisme n'est pas quelque chose de honteux, comme pour nous... Pourquoi la Russie hait-elle aujourd'hui l'Ukraine, malgré leurs racines slaves communes? Selon nous, la réponse est évidente: la politique indépendante que le président de ce pays Viktor Iouchtchenko de tendance nationaliste a le courage d'appliquer à l'égard de la Russie n'arrange pas celle-ci. Dans cette lutte, la Russie emploie un matraquage énergétique, en faisant monter en flèche le prix du gaz exporté vers ce pays". (Turkistan, 07.02).

Les médias affirment que des forces influentes russes octroient leur protection à certaines organisations néofascistes. Ils reprochent à Moscou de ne pas défendre les citoyens des pays amis de la CEI. "On ne peut qu'admirer le Kremlin qui a su réunir les régions ces dernières années, mettre fin à la scission de l'Etat; la façon dont le pouvoir a tordu le cou aux oligarques déchaînés et dont la Russie a obligé tous ses concurrents et ses adversaires dans le monde à se respecter de nouveau. Est-ce possible que les dirigeants de la Russie et ses organes judiciaires ne soient pas en mesure de juguler les groupements nationalistes et fascistes de la jeunesse?!" (Gazeta.kz, 12.02).

TADJIKISTAN

La presse estime que la Russie peut être un médiateur entre le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. "Les deux pays rencontrent de sérieux problèmes dans leurs rapports: la mise en valeur des ressources aquatiques de la région, le régime des visas, les mines posées au niveau de la frontière, les problèmes dans l'application des ententes énergétiques. Selon les experts, la Russie préfère avoir affaire à Tachkent (capitale ouzbèque), car l'Ouzbékistan est la clef de toutes les ressources de la région. En même temps, les représentants du gouvernement tadjik estiment que la Russie a la possibilité d'améliorer les rapports tadjiko-ouzbeks". (Nadjot, 07.02).

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