VLADIMIR POUTINE : LA RUSSE SERA OPBLIGEE DE REAGIR AU DEPLOIEMENT DU BOUCLIER ANTIMISSILE AMERICAIN EN EUROPE

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Répondant aux questions des journalistes au cours de sa conférence de presse d’aujourd’hui à Moscou, Vladimir Poutine a abordé les conséquences éventuelles du déploiement des éléments du bouclier antimissile américain en Europe de l’est.
Répondant aux questions des journalistes au cours de sa conférence de presse d’aujourd’hui à Moscou, Vladimir Poutine a abordé les conséquences éventuelles du déploiement des éléments du bouclier antimissile américain en Europe de l’est. Le président considère que l’installation d’un radar en Tchéquie et des missiles intercepteurs en Pologne représente une menace à la Russie.
Notre Etat-Major général, nos experts pensent que ce système met en cause de notre sécurité nationale. S’il apparaît, nous serons obligés de réagir de façon adéquate, en particulier de réorienter une partie de nos missiles sur les cibles qui menacent notre sécurité. Ce n’est pas nous qui les créons. Nous demandons de ne pas le faire, mais personne ne nous écoute. Et nous prévenons d’avance : si vous le faites, nous serons obligés de répondre, dit Poutine.
Ceux qui croyaient, en déployant le bouclier antimissile en Europe, rendre la Russie vulnérable, mettront en danger leur propres pays. La responsabilité en incombera certainement à ceux qui ont initié l’accroissement des armements en Europe – aux Etats Unis et aux gouvernements de Tchéquie et de Pologne qui marchent dans le sillage de Washington. Il est significatif, a déclaré le leader russe, que les Etats-Unis et leurs partenaires qui ne laissent échapper aucune occasion pour parler de la démocratie, font dans ce cas litière de la position des habitants de Tchéquie et de Pologne. La majorité des Tchèques et des Polonais sont contre l’apparition des éléments du bouclier antimissile sur leur sol. Mais leur opinion est ouvertement ignorée ; on préfère régler tout en coulisse.
Mais il ne s’agit pas que des Tchèques et des Polonais. On n’a pas interrogé les autres pays européens, également concernés par ces événements. Il suffit de dire que l’examen de ce problème n’a commencé dans l’Alliance atlantique qu’après les critiques, formulées par Moscou. Si les préparatifs du déploiement de la 3e région de positionnement du bouclier antimissile américain se poursuivent aujourd’hui- sans demander l’avis de personne – en Europe de l’est, rien ne peut garantir qu’une 4e ou une 5e région de positionnement n’y apparaissent pas demain.
La Russie, a déclaré Vladimir Poutine, souhaite éviter ce développement des événements. Elle parle clairement et honnêtement des problèmes existants.
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