"Nous avons toujours résisté et nous ne permettrons pas à qui que ce soit d'atteindre à la souveraineté de la Géorgie... Le peuple géorgien n'admettra pas la révision des frontières de la Géorgie. C'est ma mise en garde sincère et amicale à tous, mise en garde faite quelques jours avant la proclamation de l'indépendance du Kosovo", a poursuivi le chef de l'Etat géorgien.
Selon M. Saakachvili, on entend de plus en plus souvent ces derniers jours à Tbilissi des "avertissements alarmants" concernant l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud dans le contexte de la proclamation imminente de l'indépendance du Kosovo.
Formellement toujours partie intégrante de la Serbie, la province du Kosovo est administrée depuis 1999 par la Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo. Pristina insiste sur sa totale indépendance vis-à-vis de la Serbie, alors que Belgrade lui propose une large autonomie.
La Russie estime qu'une proclamation unilatérale de l'indépendance du Kosovo créerait un précédent pour d'autres régions à conflits.
Le 13 février dernier, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a notamment déclaré qu'un précédent kosovar affecterait aussi des territoires limitrophes de la Russie.