"Tout d'abord, certains milieux en Occident n'apprécient pas du tout le rôle actif que joue à présent la Biélorussie dans les processus d'intégration dans l'espace postsoviétique et dans le renforcement de l'union avec la Russie", a supposé le président biélorusse.
Et de faire remarquer que l'actuelle intégration politique et économique dans l'espace postsoviétique convenait le mieux aux Etats postsoviétiques.
"Quand nous nous mettons tous à une seule table, tous les 12, malheureusement nous ne sommes plus 15, c'est une force immense. C'est un immense potentiel. Ce sont plus de 300 millions de personnes. Nous avons tout ce qu'il faut - à commencer par le gaz et le pétrole jusqu'aux les technologies spatiales les plus performantes", a poursuivi Alexandre Loukachenko.
"Tous nous parlons la même langue, ayant grandi dans la même maison. En aucun cas nous ne devons interrompre nos contacts", a averti le président biélorusse, signalant que la Biélorussie était prête à coopérer tant avec la Russie qu'avec d'autres pays, compte tenu évidemment de ses intérêts nationaux.
"La Biélorussie est un pays qui aujourd'hui cherche énergiquement à se faire une place au soleil. Et tôt ou tard, on trouvera cette place", a-t-il avancé.
Selon lui, l'élargissement de la participation de la Biélorussie au commerce mondial n'est pas, non plus, au goût de tous en Occident.