"Nous ne sommes pas parvenus à un accord acceptable de part et d'autre. Nous avons encore du temps, mais l'heure tourne", a indiqué M. Lavrov au cours de la conférence de l'ONU sur le désarmement qui se tient aujourd'hui à Genève.
Selon lui, la partie russe a proposé il y a trois ans la signature d'un nouveau document sur la réduction progressive et la limitation des arsenaux stratégiques.
L'enjeu principal de cette nouvelle mouture est de maintenir la stabilité et la prévisibilité au sein des relations stratégiques russo-américaine, a fait savoir M. Lavrov.
"C'est pourquoi nous proposons de conserver les points forts du traité précédent dans le nouvel accord", a fait remarquer le chef de la diplomatie russe.
Selon lui, le nouveau document, qui aura force de loi, pourrait instaurer des plafonds moins élevés, aussi bien pour les vecteurs d'armes nucléaires (missiles balistiques intercontinentaux, missiles balistiques embarqués dans les sous-marins, et bombardiers stratégiques), que pour les ogives nucléaires.