"La Russie a toutes les chances de devenir un havre de paix pour les investisseurs", a-t-il assuré.
Selon M. Vekselberg, les autorités fédérales ayant tendance à déléguer leurs pouvoirs aux régions, celles-ci jouent un rôle de plus en plus important dans la création d'un climat favorable aux investissements étrangers.
Traditionnellement considérés comme les régions les plus fiables, les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon constituent actuellement des foyers d'instabilité. Quant à la Russie, elle est certaine de rester à l'abri de ces bouleversements, a affirmé l'homme d'affaires, ajoutant que cette certitude tenait au "boom de l'investissement" enregistré dans l'économie russe et à la croissance de la demande. Ainsi, il a rappelé qu'en un an, l'afflux d'investissements étrangers avait doublé et que les capitaux étrangers constituaient près d'un tiers des montants investis dans les immobilisations.
Le holding Renova, dont M. Vekselberg est actionnaire, est un groupe privé possédant et gérant des actifs dans une dizaine de domaines: métallurgie, constructions mécaniques, industries pétrolière, minière et chimique, bâtiment, production d'énergie, télécommunications, nanotechnologies, économie municipale, secteur financier... Et ce, tant en Russie qu'à l'étranger.
Le groupe Renova est un investisseur stratégique et un actionnaire d'importantes entreprises russes et internationales, dont des sociétés aussi réputées que TNK-BP, Rusal, Oerlikon et Sulzer.
Début 2007, les actifs du groupe étaient évalués à plus de 15 milliards de dollars.
