C'est ce qu'a fait savoir mercredi par téléphone à RIA Novosti le porte-parole du BIDDH Curtis Budden.
"La CEC nous propose d'effectuer l'observation le jour du scrutin (2 mars), mais nous serons déjà au stade final d'un processus très important. Nous voudrions observer le déroulement de la campagne électorale le plus longtemps possible", a indiqué M. Budden.
La CEC a invité 70 observateurs du BIDDH à se rendre en Russie à compter du 27-28 février.
Si les dates de travail de la mission d'observation ne changent pas, les observateurs ne pourront pas effectuer leur suivi des élections, a averti le porte-parole du BIDDH.
"Nous devons pouvoir observer toute la campagne, l'ensemble du processus électoral. Si nos observateurs sont autorisés à venir en Russie dès la semaine prochaine, nous pourrons observer le travail des médias et de la commission électorale, ainsi que la situation en matière de respect des libertés et des droits fondamentaux (dans le pays)", a-t-il expliqué.
Et d'ajouter qu'en réponse à l'invitation de la CEC, le BIDDH lui avait demandé de pouvoir envoyer en Russie le premier groupe (20 observateurs) dès la semaine prochaine et les 50 autres observateurs dans une semaine.
Lors des élections à la Douma (Chambre basse du parlement russe) le 2 décembre dernier, la Commission électorale centrale de Russie avait proposé au BIDDH de former l'une des plus importantes missions d'observation. Pourtant, les représentants du BIDDH avaient commencé par accuser la CEC de lui accorder un trop petit quota et avaient finalement refusé d'observer les législatives russes prétextant un retard dans la délivrance des visas.
