Tchétchénie: pas de wahhabisme ni de terrorisme dans la république (président)

© RIA Novosti . Vladimir Fedorenko / Accéder à la base multimédiaRamzan Kadyrov, président tchétchène
Ramzan Kadyrov, président tchétchène - Sputnik Afrique
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Il n'y a plus de wahhabisme ni de terrorisme en Tchétchénie, a déclaré dans une interview à la chaîne de télévision Russia Today le président tchétchène Ramzan Kadyrov.

Il n'y a plus de wahhabisme ni de terrorisme en Tchétchénie, a déclaré mardi dans une interview à la chaîne de télévision Russia Today le président tchétchène Ramzan Kadyrov.

"Je déclare haut et fort qu'il n'y a chez nous, sur le territoire de la République de Tchétchénie, ni wahhabisme ni terrorisme", a affirmé M.Kadyrov.

Selon le président tchétchène, des ressortissants de 51 Etats étrangers avaient opéré autrefois sur le territoire de la république aux côtés des terroristes. "Il ne reste à présent chez nous que quelques dizaines d'individus qui courent encore dans les montagnes, l'arme à la main", a-t-il ajouté.

Ramzan Kadyrov a rappelé qu'une chance avait été offerte à tous les participants de formations paramilitaires illégales qui n'avaient pas été impliqués dans des crimes sanglants d'abandonner à tout jamais leurs activités illégales.

La Douma (Chambre basse du parlement russe) a annoncé une amnistie de juillet 2006 à janvier 2007 pour les séparatistes du Caucase du Nord qui n'avaient pas commis de crimes graves.

"Plus de 7.000 personnes ont été amnistiées chez nous. Quant à ceux qui restent encore (dans l'illégalité), Oudougov et Oumarov, par exemple, qui font de la politique, se cachant dans la montagne ou en régions... ce sont nos organes judiciaires et de sécurité qui s'en occupent", a-t-il indiqué.

Selon Ramzan Kadyrov, l'hiver 2007-2008 sera le dernier pour les terroristes en Tchétchénie. Cependant, il a fait remarquer que des "attentats terroristes arrivent partout, même dans les endroits les plus calmes, que ce soit à Londres ou aux Etats-Unis". "Là où il y a des terroristes, des wahhabites tchétchènes, le sang coule", a-t-il affirmé.

Revenant à l'histoire du conflit sur le territoire de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov a noté qu'à l'époque de "l'Itckérie" (dans les années 1990, nom donné par les séparatistes tchétchènes à la Tchétchénie), la république était devenue un véritable foyer de terrorisme international. "La Tchétchénie était un repaire de bandits. Alors qu'aujourd'hui, l'ordre et la loi règnent dans la république", a souligné le président tchétchène.

Et d'ajouter que le peuple tchétchène a fait son choix. "Au référendum, nous avons décidé de faire partie de la Fédération de Russie et nous ne pouvons pas avoir de rapports avec telle ou telle mouvance", a-t-il avancé.

Evoquant les problèmes de la religion, Ramzan Kadyrov a relevé qu'il y avait en Tchétchénie l'islam traditionnel qui lui avait été légué par son guide spirituel. "Nous n'aurons pas et nous ne devrons pas avoir d'autre religion", a-t-il conclu.

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