M. Rogozine a déclaré lui-même lundi aux journalistes que sa principale priorité serait "d'empêcher l'apparition de complications pour la sécurité de [son] pays".
"Il faut faire en sorte que la sécurité soit égale et commune pour tous", a-t-il souligné.
Les rapports Russie-OTAN "n'ont pas atteint un niveau élevé" mais sont bien "au niveau à partir duquel on pourrait démarrer", a-t-il ajouté.
"Le Kremlin attache une importance particulière à la coopération avec le plus grand bloc militaro-politique au monde et il se rend compte que toutes les administrations doivent être impliquées dans ce travail", a indiqué le diplomate, ajoutant que l'une de ses tâches premières consisterait à débloquer le programme de coopération Russie-OTAN".
M. Rogozine s'est dit certain de "venir à bout de ce travail".
Mercredi 30 janvier, Dmitri Rogozine prendra part à sa première réunion du Conseil Russie-OTAN au niveau des ambassadeurs. Le diplomate a dit avoir discuté avec le président russe des principales dispositions de son intervention lors de cette réunion.
