"Un signe de ce rapprochement (entre Bruxelles et Belgrade) devrait être la signature de l'accord de stabilisation et d'association dans les prochains jours, si possible", a indiqué le ministre slovène, cité par les médias belges.
Le chef de la diplomatie serbe, Vuk Jeremic, avait antérieurement déclaré que Belgrade envisageait de signer cet accord le 28 janvier prochain, date de la réunion à Bruxelles des ministres des Affaires étrangères des 27 pays membres de l'Union européenne.
Or, les divergences entre l'UE et la Serbie sur le statut du Kosovo risquent d'empêcher la signature de ce document considéré comme un premier pas vers l'adhésion de Belgrade à l'Union européenne. Alors que la plupart des Etats membres de l'UE considèrent l'indépendance du Kosovo comme inéluctable, Belgrade n'est prêt à lui accorder qu'une large autonomie.
De son côté, le chef de la diplomatie slovène affirme qu'il voit en la Serbie un futur membre de l'UE et que Ljubljana a l'intention de stimuler ce processus.
Nous concevons nos démarches et préparons une série de documents de nature à accélérer le rapprochement entre la Serbie et l'UE, a fait savoir M. Rupel. Evoquant le problème du Kosovo, il a dit que la présidence slovène contribuerait à la mise au point d'une décision issue d'un consensus. Selon le ministre slovène, cette décision assurerait pour longtemps la stabilité dans la région.
Les Etats membres de l'Union européenne sont partagés sur le futur statut du Kosovo.