Dans le monde contemporain, il est nécessaire de s'en tenir aux normes du droit international en matière d'emploi de la force, a indiqué le diplomate, rappelant que le droit international n'admettait le recours à la force que dans deux cas - à titre d'autodéfense et si un tel recours est avalisé par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Néanmoins, a fait remarquer M. Riabkov, selon les documents otaniens, l'Alliance se réserve la possibilité de décider en toute indépendance de recourir ou non à la force "dans des situations qui ne sont même pas liées à une agression".
"Vu la situation en ex-Yougoslavie de 1998-1999, nous ne pouvons pas exclure que, si une quelconque circonstance surgit obligeant l'OTAN à user de la force, une telle décision puisse être adoptée", a notamment indiqué le diplomate, intervenant dans le cadre d'une table ronde intitulée "Russie-OTAN: bilan et perspectives de coopération", organisée par RIA Novosti.