Il s'agissait de la quatrième incursion de l'armée turque depuis le début des opérations dans le nord de l'Irak.
Ankara a obtenu en octobre dernier l'autorisation du parlement turc d'intervenir militairement dans le nord de l'Irak, utilisé par les rebelles comme base arrière pour leurs opérations dans le sud-est anatolien à majorité kurde. Selon l'Etat-major général turc, près de 3.500 séparatistes s'entraînent actuellement dans des camps de la région.
En décembre dernier, l'armée turque a effectué plusieurs raids aériens sur le territoire limitrophe et a éliminé au moins 175 terroristes kurdes.
Le Parti des travailleurs du Kurdistan, déclaré organisation terroriste par l'Organisation des Nations Unies et l'Union européenne (UE), mène une lutte armée pour l'autonomie kurde en Turquie depuis 1984. Ce conflit a déjà fait près de 40.000 morts.
Les autorités turques rejettent toute possibilité de dialogue avec les séparatistes et entendent en finir avec le PKK par la force.