"Les mesures adoptées par notre ministère des Affaires étrangères (MID) sont absolument légitimes et relèvent du droit de tout Etat souverain", s'est dit convaincu M. Mironov, ajoutant que les représentants des pays étrangers "ayant l'habitude de nous apprendre la démocratie" devraient apprendre eux-mêmes à vivre conformément aux lois russes s'ils travaillent sur le territoire de la Fédération de Russie.
"Je suis sûr et certain que le problème (du British Council) se règlera de façon à ce que nul ne viole plus jamais nos lois", a poursuivi le président de la Chambre haute du parlement russe.
Par ailleurs, a estimé M. Mironov, "compte tenu de la configuration récente de ses activités, le British Council n'est pas légitime", ses collaborateurs utilisant souvent comme couverture leurs activités publiques.
Les représentations régionales du British Council en Russie auraient dû suspendre leurs activités au 1er janvier dernier, faute de base juridique règlementaire devant régir les activités du BC dans le pays. Elles ont néanmoins repris leurs activités après les fêtes de fin d'année. Moscou a considéré la reprise du fonctionnement des bureaux régionaux du British Council comme une provocation, visant à aggraver la tension dans les relations bilatérales.