La plupart des analphabètes arabes - 75 millions d'individus - ont entre 15 et 45 ans. Presque la moitié des femmes arabes (47,5%) ne savent ni lire ni écrire, selon l'ALECSO, organisme de la Ligue arabe basé à Tunis dont le budget constitue actuellement 19 millions de dollars.
Les efforts déployés par les pays arabes pour remédier à la situation n'ont pas donné de résultats. ALECSO propose d'introduire l'enseignement élémentaire obligatoire et d'organiser des campagnes de promotion de l'éducation dans les régions rurales pauvres des pays arabes.
Le phénomène touche surtout l'Égypte. Viennent ensuite le Soudan, l'Algérie, le Maroc et le Yémen. Les pays du Golfe riches en pétrole - les Émirats Arabes unis, le Qatar, Bahreïn et le Koweït sont mieux lotis. Les Palestiniens, les Syriens et les Libanais sont également bien instruits.