C'est ce qu'a notamment fait savoir à RIA Novosti l'attachée de presse du consulat général de la Grande-Bretagne à Ekaterinbourg Elena Tchesnokova.
Selon la déclaration du porte-parole de la diplomatie russe Mikhaïl Kamynine, publiée sur le site du MID le 3 janvier dernier, le British Council devait arrêter dès le 1er janvier dernier le fonctionnement illégal de ses branches régionales à Saint-Pétersbourg et à Ekaterinbourg. Le document indique que la partie russe en a averti les consulats généraux de la Grande-Bretagne à Saint-Pétersbourg et à Ekaterinbourg sur la base desquels les branches régionales du British Council se situent et ce, en violation de la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963.
"Le British Council travaille dès aujourd'hui, 9 janvier, comme d'habitude", a dit l'interlocutrice de l'agence. Et d'ajouter que la question du fonctionnement des bureaux régionaux du BC est actuellement au stade de règlement au niveau diplomatique.
Selon la déclaration du Foreign Office britannique à laquelle l'attachée de presse du consulat général de la Grande-Bretagne s'est référée, le British Council fonctionne en Russie conformément à la législation russe en vigueur.
"Le British Council effectue ses activités en Russie sur une solide base juridique, jetée par la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963 et l'accord bilatéral de 1994 "Sur la coopération culturelle, scientifique et technique"", dit le document du Foreign Office britannique.
"Nous croyons toujours que les relations culturelles doivent se développer indépendamment de l'ordre du jour politique qui leur est étranger. Nous sommes reconnaissants à l'Union européenne (UE) pour la préoccupation qu'elle a exprimée à ce sujet, car elle atteste l'importance de la composante culturelle dans les relations entre l'Union européenne et la Russie", note le document de la diplomatie britannique.
Les bureaux régionaux du British Council sont à fermer en Russie dès le 1er janvier 2008. Selon Moscou, leur ouverture avait violé la législation russe. Or, les deux parties auraient pu y remédier si elles avaient signé à temps un accord bilatéral sur les centres culturels. Les négociations sur cet accord ont été interrompues l'été dernier en raison de la crise dans les relations russo-britanniques.
