Pays baltes: "un endroit agréable pour les nazis en fin de vie" (Centre Simon Wiesenthal)

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Le directeur du Centre Simon Wiesenthal, Efraim Zuroff, accuse l'Estonie et les autres pays baltes de ne rien faire pour démasquer les criminels nazis.
TALLINN, 4 janvier - RIA Novosti. Le directeur du Centre Simon Wiesenthal, Efraim Zuroff, accuse l'Estonie et les autres pays baltes de ne rien faire pour démasquer les criminels nazis.

Selon M. Zuroff, depuis leur indépendance les pays baltes sont devenus "un lieu agréable pour les nazis en fin de vie".

"En Estonie, par exemple, Mikhaïl Gorchkov, agent de la Gestapo, se sent jusqu'à présent à l'aise, alors que Harry Mannil, complice des nazis et millionnaire, fait la navette entre Tallinn et le Venezuela où il vit actuellement", a déclaré le directeur du Centre Wiesenthal.

"Le moment le plus difficile dans la poursuite des nazis consiste à convaincre les autorités de les remettre entre les mains de la justice. Il n'est pas tellement difficile de démasquer les nazis, croyez-moi. Et nous savons très bien le faire", a-t-il souligné.

Selon les données du Centre, depuis le lancement il y a cinq ans de son opération de la Dernière chance, près de 500 anciens nazis ont été découverts dans 17 pays. Ces pays ont intenté 99 actions publiques contre les criminels présumés et 21 condamnations ont été prononcées cette dernière année, en majorité en Italie.

Le Parquet estonien a été contraint d'ouvrir une enquête sur l'implication de Harry Mannil dans des assassinats de civils pendant la Seconde guerre mondiale. Mikhaïl Gorchkov, né en Estonie, fait l'objet d'une enquête depuis 2003, après son expulsion des Etats-Unis en 2002. Le Centre Wiesenthal l'accuse d'être impliqué dans le massacre en 1943 de plus de 3.000 Juifs à Sloutsk, en Biélorussie.

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