Fermeture des bureaux du British Council en Russie: l'UE invite Moscou et Londres à s'entendre

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Le Conseil de l'Union européenne souhaite que Moscou et Londres parviennent à régler la situation autour de la fermeture des bureaux régionaux du British Council (BC) en Russie, a confié samedi à l'agence RIA Novosti le porte-parole du Conseil de l'UE.
BRUXELLES, 29 décembre - RIA Novosti. Le Conseil de l'Union européenne souhaite que Moscou et Londres parviennent à régler la situation autour de la fermeture des bureaux régionaux du British Council (BC) en Russie, a confié samedi à l'agence RIA Novosti le porte-parole du Conseil de l'UE.

"Nous espérons que la situation va se régler", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

Les bureaux régionaux du British Council fermeront en Russie le 1er janvier 2008. Selon Moscou, leur ouverture avait violé la législation russe. Or, les deux parties auraient pu y remédier si elles avaient signé à temps un accord bilatéral sur les centres culturels. Les négociations sur cet accord ont été interrompues l'été dernier en raison de la crise dans les relations russo-britanniques.

Le porte-parole du Conseil de l'UE estime que ce problème relève des relations bilatérales entre la Russie et la Grande-Bretagne et refuse de commenter la déclaration de l'ambassadeur britannique Anthony Brenton, parue dans certains médias, selon laquelle la fermeture des bureaux régionaux du British Council risquait d'entraver le lancement des négociations sur le nouvel accord de base entre la Russie et l'UE.

"Nous ne commentons pas les déclarations des ambassadeurs", a affirmé le représentant du Conseil de l'UE, ajoutant qu'il s'agissait d'une question se rapportant aux relations bilatérales.

Le Portugal, qui présidait l'Union européenne au moment où la fermeture des bureaux du BC a été décrétée, a exhorté les autorités russes à revenir sur la décision de fermer ceux d'Ekaterinbourg et de Saint-Pétersbourg.

De son côté, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait antérieurement déclaré que la fermeture de ces bureaux était juridique et n'avait rien à voir avec les désaccords politiques entre la Russie et le Royaume-Uni.

Selon le ministre, au milieu des années 1990, le British Council a ouvert un bureau à Moscou en vertu d'un accord signé entre les deux Etats. Par la suite, il en a ouvert 15 autres, dans tout le pays, sans en avertir la partie russe.

M. Lavrov a souligné que les bureaux régionaux du BC avaient été créés de manière illégale, ce qui a contraint la partie russe à mettre fin à leur activité.

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