La Russie démontre la transparence de sa stratégie énergétique. Jeudi le consortium Gazprom a révélé les détails de son programme d’investissements pour 2008, en dissipant les appréhensions de plusieurs hommes politiques occidentaux quant à sa capacité d’honorer des engagements durables découlant des contrats signés, constate notre observateur Konstantin Garibov.
Les immobilisations de Gazprom augmenteront de 43 % en 2008 par rapport à 2007 et atteindront 19 milliards de $, dont la moitié – dans la prospection et la production du gaz naturel et autant dans la construction de nouveaux gazoducs et réservoirs souterrains.
La mise en service de nouveaux gisements et la production du gaz pour le gazoduc qu’on commencera à poser sur le fond de la mer Baltique vers l’Allemagne sont rangées parmi les priorités. Il s’agit du projet Nord Stream, dont les opérateurs – Gazprom, ainsi que des compagnies d’Allemagne et des Pays-Bas – ont déjà vendu tout le gaz naturel qui sera livré pendant au moins les dix premières années par ce gazoduc. De cette façon, les principaux clients – Allemagne, Grande-Bretagne, Pays-Bas, France, Danemark et Belgique peuvent être tranquilles : l’essentiel des recettes pour le gaz naturel russe vendu serviront à garantir la sécurité énergétique.
Les immobilisations de Gazprom augmenteront de 43 % en 2008 par rapport à 2007 et atteindront 19 milliards de $, dont la moitié – dans la prospection et la production du gaz naturel et autant dans la construction de nouveaux gazoducs et réservoirs souterrains.
La mise en service de nouveaux gisements et la production du gaz pour le gazoduc qu’on commencera à poser sur le fond de la mer Baltique vers l’Allemagne sont rangées parmi les priorités. Il s’agit du projet Nord Stream, dont les opérateurs – Gazprom, ainsi que des compagnies d’Allemagne et des Pays-Bas – ont déjà vendu tout le gaz naturel qui sera livré pendant au moins les dix premières années par ce gazoduc. De cette façon, les principaux clients – Allemagne, Grande-Bretagne, Pays-Bas, France, Danemark et Belgique peuvent être tranquilles : l’essentiel des recettes pour le gaz naturel russe vendu serviront à garantir la sécurité énergétique.
D’après le PDG de Gazprom Alexeï Miller, la mise en valeur de la base de ressources est le gage de la stabilité des exportations :
Nous disons que Gazprom travaille en fonction des besoins du marché. Or cela veut dire que nos capacités de production sont actuellement sensiblement plus importantes que le volume du gaz naturel produit annuellement par Gazprom. Nous poursuivrons cette politique afin d’honorer entièrement tous les engagements découlant des contrats signés, y compris avec les consommateurs étrangers, a rassuré Alexeï Miller.
Le programme d’investissements de Gazprom prévoit tant l’affermissement de sa coopération avec des partenaires traditionnels de la compagnie, que sa sortie sur de nouveaux marchés. Notamment, ont été réservés des moyens financiers en vue d’acquérir des titres énergétiques, en premier lieu, des réseaux de distribution du gaz et des centrales électriques en Europe Occidentale, ainsi que la constructions des réservoirs de gaz.
En 2007 c’était l’une des directions principales de coopération avec les partenaires européens. Les clients souhaitent avoir une garantie, surtout compte tenu des possibles risques sur la voie de transport du gaz naturel russe en Europe de l’Ouest. De là les propositions faites au consortium Gazprom de construire en commun des réservoirs de gaz en Allemagne, Autriche, Hongrie et Serbie. Des initiatives dans le cadre de tels projets étaient évoquées avec des partenaires étrangers de Gazprom lors des rencontres au plus haut niveau. Ceci indique l’intérêt mutuel et reconnaît le rôle de la Russie en matière de garantie durable de la stabilité des exportations russes du gaz naturel.
Nous disons que Gazprom travaille en fonction des besoins du marché. Or cela veut dire que nos capacités de production sont actuellement sensiblement plus importantes que le volume du gaz naturel produit annuellement par Gazprom. Nous poursuivrons cette politique afin d’honorer entièrement tous les engagements découlant des contrats signés, y compris avec les consommateurs étrangers, a rassuré Alexeï Miller.
Le programme d’investissements de Gazprom prévoit tant l’affermissement de sa coopération avec des partenaires traditionnels de la compagnie, que sa sortie sur de nouveaux marchés. Notamment, ont été réservés des moyens financiers en vue d’acquérir des titres énergétiques, en premier lieu, des réseaux de distribution du gaz et des centrales électriques en Europe Occidentale, ainsi que la constructions des réservoirs de gaz.
En 2007 c’était l’une des directions principales de coopération avec les partenaires européens. Les clients souhaitent avoir une garantie, surtout compte tenu des possibles risques sur la voie de transport du gaz naturel russe en Europe de l’Ouest. De là les propositions faites au consortium Gazprom de construire en commun des réservoirs de gaz en Allemagne, Autriche, Hongrie et Serbie. Des initiatives dans le cadre de tels projets étaient évoquées avec des partenaires étrangers de Gazprom lors des rencontres au plus haut niveau. Ceci indique l’intérêt mutuel et reconnaît le rôle de la Russie en matière de garantie durable de la stabilité des exportations russes du gaz naturel.
