En 2OO8, la Russie réduira de moitié le financement de l’Organisation sur la sécurité et la coopération en Europe ,ce qui veut dire qu’elle se refuse à faire les frais de la politique de « deux poids deux mesures », qui substitue aux rapports d’égalité et de respect mutuel des jugements unilatéraux et des discours moralisants, écrit notre observateur Alexandre Vatoutine.
- L’OSCE traverse dernièrement une crise de système, estime le Ministère russe des Affaires étrangères. Elle n’est pas parvenue à s’adapter aux réalités politiques, qui se sont établies sur le continent après l’éclatement de l’URSS et du Pacte de Varsovie. Créé à l’époque pour discuter des problèmes de sécurité, elle a joué son rôle dans le renforcement de la confiance sur le continent, mais les défis du XXIe siècle – la menace du terrorisme et le nouveau partage de territoires sur le continent européen – ont échappé à son attention, estime l’expert russe des organisations internationales Alexandre Pikaev.
La Russie insiste depuis longtemps sur la réforme de l’OSCE et souhaite qu’elle se dote d’une Charte spécifiant les missions de ses nombreuses institutions. A son point de vue, cette solution contribuerait à rendre l’OSCE plus forte, puisqu’il serait prématuré d’en parler aujourd’hui comme d’une organisation réelle.
L’OSCE n’a pas jusqu’à présent de Charte, ni de critères bien définis concernant les activités de ses institutions. Par contre, elle aime beaucoup parler du monitoring, et les activités du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme, qui en est une division structurelle, sont très significatives à cet égard. Ce Bureau se plait à surveiller le processus électoral et à juger du degré de maturité démocratique de tel ou tel pays. Ses observateurs ont démonstrativement refusé d’assister aux législatives en Russie, prétextant leur caractère non démocratique. Dans le même temps, ils préparent volontiers une mission en Géorgie, qui est, selon eux, un parangon de démocratie. La Russie n’a pas l’intention de participer à ce jeu. Selon son vice- ministre des Affaires étrangères Alexandre Grouchko, ce qui se fait dans ce Bureau est tout simplement ridicule . Soit on va créer des règles du monitoring électoral, soit le Bureau n’aura pas de perspectives en tant qu’institution de l’OSCE.
- L’OSCE traverse dernièrement une crise de système, estime le Ministère russe des Affaires étrangères. Elle n’est pas parvenue à s’adapter aux réalités politiques, qui se sont établies sur le continent après l’éclatement de l’URSS et du Pacte de Varsovie. Créé à l’époque pour discuter des problèmes de sécurité, elle a joué son rôle dans le renforcement de la confiance sur le continent, mais les défis du XXIe siècle – la menace du terrorisme et le nouveau partage de territoires sur le continent européen – ont échappé à son attention, estime l’expert russe des organisations internationales Alexandre Pikaev.
La Russie insiste depuis longtemps sur la réforme de l’OSCE et souhaite qu’elle se dote d’une Charte spécifiant les missions de ses nombreuses institutions. A son point de vue, cette solution contribuerait à rendre l’OSCE plus forte, puisqu’il serait prématuré d’en parler aujourd’hui comme d’une organisation réelle.
L’OSCE n’a pas jusqu’à présent de Charte, ni de critères bien définis concernant les activités de ses institutions. Par contre, elle aime beaucoup parler du monitoring, et les activités du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme, qui en est une division structurelle, sont très significatives à cet égard. Ce Bureau se plait à surveiller le processus électoral et à juger du degré de maturité démocratique de tel ou tel pays. Ses observateurs ont démonstrativement refusé d’assister aux législatives en Russie, prétextant leur caractère non démocratique. Dans le même temps, ils préparent volontiers une mission en Géorgie, qui est, selon eux, un parangon de démocratie. La Russie n’a pas l’intention de participer à ce jeu. Selon son vice- ministre des Affaires étrangères Alexandre Grouchko, ce qui se fait dans ce Bureau est tout simplement ridicule . Soit on va créer des règles du monitoring électoral, soit le Bureau n’aura pas de perspectives en tant qu’institution de l’OSCE.
La Russie trouvera un champ d’application pour son argent. Elle aura probablement augmenté son apport aux activités des organisations qui s’inspirent des réalités du monde contemporain, respectent les principes du droit international et ne fondent pas leur appréciation des processus qui se déroulent dans le monde sur la politique de « deux poids, deux mesures ».