La reconnaissance du Kosovo serait un précédent dangereux (opposition parlementaire grecque)

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ATHENES, 28 décembre - RIA Novosti. La reconnaissance de l'indépendance du Kosovo pourrait créer un précédent dangereux pour la stabilité en Europe, a déclaré vendredi le coordinateur sur les questions de la politique extérieure et de la défense de l'opposition parlementaire grecque Panos Beglitis.

"Croire que le problème du Kosovo représente un cas exceptionnel, qu'il n'aura pas de conséquences et ne servira pas de précédent dans d'autres régions, reviendrait à être d'une naïveté dangereuse et impardonnable", a souligné M. Beglitis.

Formellement toujours partie intégrante de la Serbie, la province du Kosovo est administrée depuis 1999 par la Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo. Pristina insiste sur sa totale indépendance vis-à-vis de la Serbie, alors que Belgrade lui propose une large autonomie.

La décision de l'Union européenne (UE) d'envoyer une mission supplémentaire au Kosovo a été adoptée pour contourner le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies, a fait remarquer le député grec d'opposition, critiquant vivement la position du gouvernement grec qui avait accepté d'examiner la question de l'indépendance du Kosovo, en tant que question "ne créant pas de précédent".

Une telle prise de position contredit les intérêts du proche allié de la Grèce - la République de Chypre - dont les représentants ont catégoriquement refusé de reconnaître une proclamation unilatérale de l'indépendance du Kosovo de crainte que cela puisse déboucher sur la reconnaissance d'un Etat turc autoproclamé dans le Nord de l'île, a estimé M. Beglitis.

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