"Cette invasion a été la cause d'innombrables malheurs pour des millions d'Afghans, sapant les fondements économiques et sociaux de l'Etat. Le peuple afghan ne l'oublie pas aujourd'hui et ne l'oubliera pas demain", poursuit le texte, affirmant qu'à la suite de la "lutte héroïque du peuple afghan, le système socialiste de l'Union soviétique s'était écroulé".
Il y a 28 ans, un contingent militaire soviétique est entré, à la demande du gouvernement légitime de Kaboul, sur le territoire afghan pour défendre la liberté du pays et son intégrité territoriale, éliminant le régime violent et issu d'un coup d'Etat de Hafizoullah Amin. En dix ans de présence militaire en Afghanistan, l'URSS a construit dans le pays près de 200 ouvrages à vocation économique dont 70 d'importance nationale.
En vertu des accords de Genève, l'URSS a lancé un retrait régulier de ses unités, échelonné sur plusieurs années, laissant à sa place, en février 1989, des forces armées puissantes qui ont pu résister à la poussée des islamistes pendant plus de trois ans.
Mais les Etats-Unis et les pays de l'OTAN, bafouant les accords de Genève, ont continué de livrer des armes aux "moudjahidines". Après la dislocation de l'URSS, la Russie a stoppé son aide à l'Afghanistan.
Le président afghan Najibullah, qui est resté à Kaboul malgré les propositions l'invitant à quitter le pays, a été torturé à mort par les Taliban.
Ce sont maintenant les Etats-Unis et les pays de l'OTAN qui, après avoir armé des groupements terroristes sur le territoire afghan, luttent contre leurs anciens alliés de la coalition antisoviétique.