Le vice-ministre du MERT, Kirill Androssov, a indiqué de son côté mercredi aux journalistes que Mitsubishi n'avait pas renoncé à ses projets de construction d'une usine russe à proximité de l'usine de Peugeot-Citroën.
Outre Kalouga, les constructeurs automobiles étrangers ont examiné, en qualité de terrains éventuels pour leurs usines, les régions de Pskov (ouest), ainsi que Saint-Pétersbourg et Nijni-Novgorod (à 300 km à l'est de Moscou, sur la Volga).
En septembre 2007, le MERT et Mitsubishi Motors ont signé un mémorandum sur la création d'une unité d'assemblage en Russie.
Quant à PSA, le constructeur français a signé un accord d'investissement le 10 juin dernier, dans le cadre du forum économique de Saint-Pétersbourg. Les Français envisagent d'investir 250 millions d'euros et de construire dans un premier temps 75.000 unités par an (puis 100.000 et 300.000).
La construction sera effectuée en régime dit "d'assemblage industriel", qui prévoit la possibilité d'importer des pièces détachées à des taux réduits et de délocaliser graduellement leur production vers la Russie.
PSA est le deuxième constructeur automobile français, après Renault, qui produira ses modèles en "régime d'assemblage industriel" en Russie. La région de Kalouga bénéficie déjà d'accords sur la construction de poids lourds Renault et Volvo (5.000 camions Renault et 15.000 Volvo).
D'autre part, en janvier 2007, l'allemand Volkswagen a également lancé la construction de son usine dans la région, d'une capacité projetée de 115.000 unités, qui sera achevée dans deux ans et demi.