Construit en deux étapes, ce pipeline de 4.770 kilomètres doit relier la région d'Irkoutsk à un terminal au Primorié (Extrême-Orient russe). Il servira à acheminer du pétrole non seulement vers l'Est de la Russie, mais aussi vers les pays de la Région Asie-Pacifique. Selon des informations officieuses, sa mise en service (initialement prévue pour la fin de 2008) pourrait être renvoyée à septembre 2009.
"Nous sommes décidés à poursuivre la construction de cet ouvrage. Des progrès - d'ailleurs très sérieux - ont été déjà réalisés", a affirmé M. Lossioukov.
"L'oléoduc ne s'arrêtera pas à la frontière russo-chinoise, mais se prolongera jusqu'au littoral du Pacifique", a-t-il ajouté. Selon le diplomate, cette intention de la Russie "est définitivement arrêtée".
"Quant au rythme de construction, il dépend de nos possibilités techniques et financières", a poursuivi M. Lossioukov. "Ces possibilités existent, de même que la décision politique d'amener le pipeline au bord du Pacifique", a-t-il constaté. "Je suis convaincu que cela sera fait dans les prochaines années", a conclu le chef-adjoint de la diplomatie russe.