L’Alliance atlantique ne doit pas se charger de fonctions de policier mondial, comme le souhaitent les Etats Unis et certains de leurs partenaires, a déclaré aujourd’hui le vice ministre russe des affaires étrangères Alexandre Grouchko au cours d’une conférence de presse à Moscou. Si l’OTAN n’adapte pas l’architecture de sécurité internationale à ses besoins, cela rendra nettement meilleure le climat des rapports entre la Russie et l’Occident, estime le diplomate.
Les relations entre Moscou et Bruxelles ne sont pas simples aujourd’hui. Bien que la Russie avait toujours privilégié le dialogue avec l’Alliance, des difficultés ont surgi dernièrement. Et cela pour plusieurs raisons. La Russie est alarmée par le déploiement des éléments du bouclier antimissile américain en Pologne et en Tchéquie, qui représente un danger potentiel à sa sécurité. L’application du Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe pose un autre problème. La Russie a été obligée à en suspendre l’application à la mi-décembre à la suite du refus des pays atlantiques de ratifier le Traité aménagé. Il existe plusieurs autres problèmes, concernant notamment le statut du Kosovo. La sécession de ce territoire sans l’accord de la Serbie et sans l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU fera un tort au système actuel des relations internationales , estime Moscou. L’Occident occupe dans cette question une position diamétralement opposée. L’élargissement de l’OTAN est un autre sujet de préoccupations. Moscou et Bruxelles pourraient en discuter dans le cadre du Conseil Russie-OTAN, a déclaré Grouchko.
Le Conseil Russie-OTAN est un instrument utile pour sauvegarder la sécurité en Europe. Nous avons toutes les possibilités pour travailler activement sur un large éventail de menaces contemporaines. Nous parlons franchement et honnêtement de nos préoccupations, liées à la poursuite de la politique d’élargissement de l’Alliance, héritée de l’époque de la guerre froide. Ces actions, qui ne sont aujourd’hui en mesure de résoudre aucun problème réel de sécurité, ne peuvent qu’accroître l’antagonisme entre les Etats. Nous constatons à regret que dans certains pays, qui aspirent à adhérer à l’OTAN, cette politique sert à couvrir des actions qui vont à l’encontre de la sécurité européenne.
Alexandre Grouchko a souligné que Moscou avait toujours été prête non seulement à discuter des problèmes difficiles, mais aussi à coopérer largement avec l’Alliance atlantique. La lutte contre le terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive et le règlement des conflits régionaux demeurent le fondement de notre coopération. Sans être membre de l’OTAN, la Russie participe à l’opération antiterroriste « Active Endeavour » en Méditerranée . En outre, il existe un programme commun de formation des spécialistes pour combattre le trafic illégal de stupéfiants en Afghanistan et en Asie centrale. L’approfondissement de cette coopération est dans l’intérêt des deux parties, puisqu’il constitue un grand facteur de sécurité globale.
Les relations entre Moscou et Bruxelles ne sont pas simples aujourd’hui. Bien que la Russie avait toujours privilégié le dialogue avec l’Alliance, des difficultés ont surgi dernièrement. Et cela pour plusieurs raisons. La Russie est alarmée par le déploiement des éléments du bouclier antimissile américain en Pologne et en Tchéquie, qui représente un danger potentiel à sa sécurité. L’application du Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe pose un autre problème. La Russie a été obligée à en suspendre l’application à la mi-décembre à la suite du refus des pays atlantiques de ratifier le Traité aménagé. Il existe plusieurs autres problèmes, concernant notamment le statut du Kosovo. La sécession de ce territoire sans l’accord de la Serbie et sans l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU fera un tort au système actuel des relations internationales , estime Moscou. L’Occident occupe dans cette question une position diamétralement opposée. L’élargissement de l’OTAN est un autre sujet de préoccupations. Moscou et Bruxelles pourraient en discuter dans le cadre du Conseil Russie-OTAN, a déclaré Grouchko.
Le Conseil Russie-OTAN est un instrument utile pour sauvegarder la sécurité en Europe. Nous avons toutes les possibilités pour travailler activement sur un large éventail de menaces contemporaines. Nous parlons franchement et honnêtement de nos préoccupations, liées à la poursuite de la politique d’élargissement de l’Alliance, héritée de l’époque de la guerre froide. Ces actions, qui ne sont aujourd’hui en mesure de résoudre aucun problème réel de sécurité, ne peuvent qu’accroître l’antagonisme entre les Etats. Nous constatons à regret que dans certains pays, qui aspirent à adhérer à l’OTAN, cette politique sert à couvrir des actions qui vont à l’encontre de la sécurité européenne.
Alexandre Grouchko a souligné que Moscou avait toujours été prête non seulement à discuter des problèmes difficiles, mais aussi à coopérer largement avec l’Alliance atlantique. La lutte contre le terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive et le règlement des conflits régionaux demeurent le fondement de notre coopération. Sans être membre de l’OTAN, la Russie participe à l’opération antiterroriste « Active Endeavour » en Méditerranée . En outre, il existe un programme commun de formation des spécialistes pour combattre le trafic illégal de stupéfiants en Afghanistan et en Asie centrale. L’approfondissement de cette coopération est dans l’intérêt des deux parties, puisqu’il constitue un grand facteur de sécurité globale.
