"Nous sommes prêts à coopérer avec les sociétés étrangères d'après le principe de l'avantage mutuel et selon une contribution égale à la cause commune. Le gisement Ioujno-Rousskoïé (en Sibérie) que Gazprom met en valeur, conjointement avec BASF est notamment un exemple de cette coopération efficace, a-t-il noté.
Gazprom est pourtant contre cette forme de participation des sociétés étrangères à la mise en valeur de gisements en Russie comme celle qui a été réalisée il y a quelques années dans le cadre des projets énergétiques Sakhaline-1 et 2.
"Nous estimons que l'entrée de compagnies étrangères dans des projets de production en Extrême-Orient est très négative. Résultat, les intérêts de la Russie ont été ouvertement négligés, le contrôle des projets a été effectué par des étrangers et les consommateurs russes sont devenus les parents pauvres de ces projets, car le gaz produit sur leur terre leur est inaccessible", a expliqué le vice-président du holding public.
Plus tôt, lors d'une réunion à Novossibirsk, M. Ananenkov avait annoncé que Gazprom était en négociations avec l'opérateur du projet Sakhaline-1 qui envisage d'exporter le gaz produit. Gazprom propose de l'acheter, en vue d'approvisionner les consommateurs de l'Extrême-Orient russe.
Le projet Sakhaline-1 a débuté en 1996. Les réserves exploitables des trois gisements situés dans l'extrémité nord-est de Sakhaline se montent à 307 millions de tonnes de pétrole et à 485 milliards de mètres cubes de gaz. Les participants à ce projet sont: l'américain Exxon Neftegas Limited (30%), le russe Rosneft (20%), l'indien ONGC (20%) et le japonais Sodeco (30%).