"Je le souligne, nous ne voulons pas que les gisements qui sont la propriété de l'Etat soient mis en valeur avec une participation étrangère", a-t-il noté.
Selon lui, les exploitants étrangers dans le cadre des projets Sakhaline-1 et Sakhaline-2 n'envisagent pas d'organiser l'approvisionnement de l'Extrême-Orient russe. "Voyez-vous, ils estiment qu'il y a d'autres débouchés, plus avantageux, pour le gaz produit", a expliqué le représentant de Gazprom.
Le projet Sakhaline-1 est réalisé en vertu d'un accord sur le partage de la production entré en vigueur en 1996. Les réserves exploitables de trois gisements situés dans l'extrémité nord-est de Sakhaline se montent à 307 millions de tonnes de pétrole et à 485 milliards de mètres cubes de gaz. Les participants à ce projet sont: l'américain Exxon Neftegas Limited (30%), le russe Rosneft (20%), l'indien ONGC (20%) et le japonais Sodeco (30%).
Cette semaine, le ministre russe des Ressources naturelles, Iouri Troutnev, a déclaré que les sociétés ayant des blocs de contrôle étrangers dans leur capital auraient accès aux gisements stratégiques russes, mais "sur décision d'une commission gouvernementale".