"On nous a demandé d'organiser après Annapolis à Moscou une nouvelle session (de la rencontre internationale sur le règlement au Proche-Orient). Nous avons répondu que nous y serions prêts à condition que les autres acteurs essentiels y soit prêts, eux aussi", a précisé le chef de la diplomatie russe, ajoutant que l'attitude de la Russie y est "positivement neutre".
"Tant sur le volet palestino-israélien que sur les volets syrien et libanais, toute nouvelle rencontre n'aura de signification que si elle ajoute quoi que ce soit à des progrès déjà enregistrés. Il faut pour cela que les parties au conflit - les Palestiniens et les Israéliens - mettent en application leur ententes déjà enregistrées", a indiqué le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.
Et d'ajouter qu'il faut également que les parties au conflit palestino-israélien ne créent pas d'obstacles supplémentaires dans la voie du règlement, qu'il s'agisse, par exemple, des pilonnages du territoire d'Israël depuis la bande de Gaza ou de la décision de l'Etat hébreux d'implanter de nouvelles colonies de peuplement juives en Cisjordanie.
Cela dit, le chef de la diplomatie russe a fait remarquer qu'Israël n'était pas négatif quant à la tenue à Moscou d'une nouvelle rencontre sur le Proche-Orient.
Lors de la rencontre d'Annapolis (Etats-Unis) en novembre dernier, le premier ministre israélien Ehoud Olmert et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ont convenu de reprendre, après une pause de sept années, des négociations sur le règlement du conflit et d'essayer d'élaborer un accord de paix d'ici la fin 2008. Le premier tour de ces négociations a eu lieu le 12 décembre dernier.
