Dans une allocution prononcée devant le bureau de l'Union des constructeurs mécaniques de Russie, M. Medvedev a déploré l'"insuffisance" de produits compétitifs dans le secteur en l'imputant à la pénurie de techniciens qualifiés.
"Tout simplement, nous n'avons personne qui puisse concevoir de nouveaux équipements, de nouvelles machines-outils", a-t-il souligné.
Le système d'enseignement en Russie est trop axée sur les sciences humaines, a estimé M. Medvedev, en regrettant le peu de prestige dont jouissaient les métiers de techniciens.
"Au début des années 90, on ne trouvait à Saint-Pétersbourg que deux écoles supérieures qui formaient des juristes. En 1999, lorsque j'ai quitté cette ville, il y en avait une cinquantaine, et on en compte près de 100 aujourd'hui", a-t-il constaté.
Cela dit, le premier vice-premier ministre a encouragé les régions qui avaient investi dans l'enseignement professionnel. "En créant des conditions propices à l'enseignement professionnel, remédier à la pénurie de techniciens est possible", a-t-il affirmé.