Pourtant, la Commission européenne doit, selon lui, contrôler le respect, par ses constructeurs, de toutes les normes relatives à la protection de l'environnement.
"La Commission européenne estime également important l'existence d'un consensus sur cette question entre tous les pays de l'UE", a-t-il indiqué.
Tout particulièrement, le numéro un de l'exécutif européen a souligné que ce gazoduc, même s'il ne saurait régler tous les problèmes énergétiques de l'Union, pourrait diversifier la situation sur le marché énergétique de l'Europe.
La société Nord Stream, l'opérateur du gazoduc qui reliera d'ici à 2010 en direct la Russie et l'Allemagne, a demandé à Tallinn, fin mai 2007, l'autorisation de mener des études sur le fond de la zone économique estonienne en vue d'une éventuelle correction du tracé de la conduite. Fin septembre, arguant des intérêts économiques et d'Etat, les autorités estoniennes ont décliné la demande de la société.
A plusieurs reprises, Tallinn a évoqué un éventuel impact négatif du gazoduc sur la mer Baltique, proposant de poser cette conduite sur la terre ferme.
Le gazoduc doit être posé dans les limites des eaux territoriales russes, ainsi que dans les zones économiques de la Finlande, de la Suède, du Danemark, dans les eaux territoriales et la zone économique de l'Allemagne.
Dans Nord Stream, le russe Gazprom détient 51% des actions, les allemands BASF et E.ON 24,5% chacun. Le débit du gazoduc s'élèvera à 55 milliards de mètres cubes de gaz par an. La première tranche du gazoduc doit être achevée vers 2010, la seconde vers 2012.
