Kosovo: le Conseil de sécurité examine l'avenir de la province

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Le Conseil de sécurité de l'ONU a entamé l'examen du statut du Kosovo à la lumière du rapport présenté par la troïka de médiateurs après 120 jours de négociations directes entre Belgrade et Pristina.
NATIONS UNIES, 19 décembre - RIA Novosti. Le Conseil de sécurité de l'ONU a entamé l'examen du statut du Kosovo à la lumière du rapport présenté par la troïka de médiateurs après 120 jours de négociations directes entre Belgrade et Pristina.

La réunion se déroule à huis clos sous la présidence du ministre italien des Affaires étrangères Massimo D'Alema (l'Italie exerce en décembre la présidence du Conseil de sécurité). Le premier ministre serbe Vojislav Kostunica et le président kosovar Fatmir Sejdiu participent eux aussi à la réunion.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a l'intention d'entendre toutes les parties intéressées, sans exprimer ses considérations personnelles.

Avant le début des consultations, les deux parties ont annoncé leur intention de s'en tenir aux positions annoncées antérieurement.

Le rapport de la troïka (Russie, Etats-Unis et Union européenne) constate que Belgrade et Pristina n'ont pas réussi à s'entendre sur le futur statut de la province, même si les deux parties ont déclaré leur volonté d'adhérer à l'Union européenne et ont promis de renoncer à la violence.

Le problème du Kosovo, qui souhaite se séparer de la Serbie sans obtenir son consentement, a divisé le Conseil de sécurité. La Russie insiste sur la poursuite des négociations directes entre les deux parties et sur l'établissement d'une "feuille de route" qui soit acceptée à la fois par le Kosovo et Belgrade sur la base d'un compromis. La Russie, qui dispose du droit de veto en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, a l'intention de bloquer la décision prévoyant la séparation du Kosovo conformément au plan de l'envoyé spécial de l'ONU Martti Ahtisaari.

Considérant que les négociations se sont retrouvées dans l'impasse et que tout retard risque de provoquer de nouveaux bouleversements sociaux dans la région, l'Occident exige, de son côté, le placement de la province sous protectorat de l'UE si la Russie refuse de soutenir l'indépendance du Kosovo gouverné depuis 1999 par l'ONU.

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