Il a reconnu que les raids aériens et les incursions locales des forces terrestres dans la zone frontalière réduisaient la menace émanant des groupes radicaux, sans toutefois l'éliminer complètement.
"Nous effectuons des opérations à Gaza tous les jours. Hier, nous y avons achevé une opération importante susceptible de diminuer la menace, mais pas de l'éliminer. Nous arriverons à un stade où nous allons être obligés de lancer une intervention de plus grande envergure", a déclaré le chef d'état-major général lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv.
Mardi, les troupes israéliennes (l'infanterie et une dizaine de véhicules blindés appuyés par l'aviation) ont opéré une incursion dans la partie sud de la bande de Gaza, tuant au moins six combattants islamistes.
En réponse, les Palestiniens ont massivement bombardé les régions sud d'Israël. Selon les militaires, depuis mercredi matin, les combattants radicaux ont lancé 16 grenades et fusées "Kassam", blessant légèrement au moins trois Israéliens, dont une fillette de 12 ans de Sdérot.
La menace des fusées palestiniennes a été évoquée mercredi lors d'une réunion des principaux ministres et dirigeants israéliens des forces de l'ordre.
Les participants à la réunion ont examiné un plan de durcissement des sanctions économiques contre la bande de Gaza, sans toutefois décider de lancer une opération d'envergure contre l'enclave palestinienne, rapporte la version électronique du quotidien Haaretz (Le pays).