Selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), les spécialistes iraniens ont obtenu, avec leurs centrifugeuses, un uranium contenant 3,7% d'isotope 235. Ce niveau d'enrichissement ne leur permet pas de créer l'arme nucléaire.
Le 16 octobre dernier, le président russe Vladimir Poutine a déclaré aux médias iraniens que le combustible nucléaire serait livré à la centrale de Bouchehr après l'établissement de la date de sa mise en service.
"Conformément aux règles de l'AIEA, le combustible doit être livré à une centrale nucléaire quelques mois avant la mise en service de son réacteur", a indiqué M. Poutine.
"Nous n'avons pas l'intention de renoncer à nos engagements, surtout après la signature, avec nos partenaires iraniens, d'un accord prévoyant le retour en Russie du combustible nucléaire usagé", a-t-il ajouté. "Cela nous convient parfaitement", a conclu le chef de l'Etat russe.