"Aujourd'hui, il n'existe pas de problèmes sérieux dans les relations russo-chinoises", a affirmé M. Vnoukov à Pékin où il participe aux consultations entre les chefs de département des ministères des Affaires étrangères des deux pays.
Selon le diplomate, le dernier problème en suspens (la démarcation de la frontière russo-chinoise) est déjà résolu. "Les travaux de démarcation sur le terrain sont achevés. Il reste à régler quelques problèmes techniques relatifs à la consignation des résultats obtenus", a-t-il ajouté.
Dans le même temps, M. Vnoukov a évoqué une série de "questions pratiques" qui demandent à être réglées. Il a cité notamment la structure du commerce réciproque.
"Nous ne sommes pas satisfaits de la structure de nos échanges commerciaux. Les deux parties sont prêtes à se pencher sur ce problème. Or, beaucoup dépend des démarches concrètes à réaliser et des conditions de vente retenues pour différentes marchandises", a constaté le diplomate.
A l'heure actuelle, la Russie fournit à la Chine essentiellement des matières premières. Quant aux produits des constructions mécaniques, leur part constitue tout juste 1 à 2% des exportations russes. La nécessité d'améliorer cet indice a été reconnue en Russie et en Chine à différents niveaux, y compris au sommet.
D'après M. Vnoukov, les consultations de Pékin porteront également sur la coopération dans le domaine de la protection de la nature, en premier lieu concernant les cours d'eau transfrontaliers.
"Les autorités russes accordent une vive attention à ce problème. Nous avons préparé conjointement le texte d'un accord intergouvernemental sur la protection des étendues d'eau transfrontalières et oeuvrons pour qu'il soit signé. Ce faisant, nous cherchons à créer au plus vite la base juridique de la coopération dans ce domaine", a ajouté le diplomate.