"L'essentiel, c'est l'accomplissement des engagements contractés par les parties à Annapolis dans le cadre de leur déclaration conjointe et l'accompagnement de ces efforts par la communauté internationale, tout d'abord par le "quartette" des médiateurs et par la Ligue arabe. Il serait bien que ce processus ne traîne pas en longueur", a affirmé M. Lavrov lors d'une conférence de presse à Bruxelles à l'issue de la réunion du Conseil Russie-OTAN.
Il a rappelé que les parties avaient convenu de faire tout leur possible pour trouver, avant fin 2008, des solutions à toutes les questions clés relatives à la création d'un Etat palestinien.
"J'aimerais qu'il en soit ainsi", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères.
Il a souligné que l'ordre du jour de la rencontre d'Annapolis comprenait également une série de problèmes se rapportant aux relations israélo-syriennes, ainsi qu'au règlement libano-israélien.
"Leur examen doit se poursuivre. Il faut qu'Israël et la Syrie reprennent les négociations directes sur le problème des hauteurs du Golan et que le moyen de régler les relations entre Israël et le Liban soit enfin trouvé", a indiqué M. Lavrov.
Le chef de la diplomatie russe a aussi mis l'accent sur la nécessité de rétablir l'unité du peuple palestinien.
Evoquant l'idée de convoquer la prochaine rencontre internationale sur le Proche-Orient à Moscou, M. Lavrov a assuré que la Russie y était prête.
"Certes, toute rencontre, où qu'elle se déroule, doit être soigneusement préparée afin qu'elle constitue un pas en avant, qu'elle stimule les ententes palestino-israéliennes et qu'elle contribue au règlement global arabo-israélien", a conclu le ministre russe.
