"Je n'ai rien entendu de nouveau", a dit aux journalistes le général, en rappelant qu'il avait donné la même évaluation des négociations selon la formule "deux plus deux" du 12 octobre dernier à Moscou.
Selon M. Balouïevski, avant de déployer des éléments de la défense antimissile (ABM) où que ce soit, il faut définir des menaces réelles.
"Notre proposition tient toujours: allons donc définir les menaces. Il est inutile d'installer un radar sur le territoire de la République tchèque et d'enfouir en Pologne des missiles qui n'ont pas été suffisamment testés", a estimé le général.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré devant les journalistes mercredi dernier que Moscou était déçu par les réponses écrites de Washington aux initiatives de la Russie concernant l'AMB en Europe. Le chef de la diplomatie russe a parlé de "sérieux recul" par rapport à ce qui avait été dit antérieurement aux représentants de la partie russe.