La conférence extraordinaire de l'OPEP, qui s'est achevée mercredi à Abou Dhabi, a décidé de maintenir la production de pétrole dans l'ensemble de ses pays membres au niveau actuel de 31,5 millions de barils par jour.
Le forum a approuvé les quotas accordés au nouvel adhérent de l'OPEP, l'Angola, et à l'Equateur, qui a réintégré l'organisation. Ils s'élèvent respectivement à 1.900.000 et à 520.000 barils par jour.
Lors de la conférence de presse, M. al-Hamli a souligné que les facteurs de base déterminant la conjoncture sur le marché mondial du pétrole "n'avaient pas changé".
Selon lui, il n'est pas nécessaire d'accroître les livraisons pétrolières ni d'augmenter les prix des hydrocarbures.
Afin de pouvoir stabiliser les prix sur le marché, le forum a décidé de convoquer le 1er février 2008 à Vienne une autre conférence extraordinaire de l'OPEP aux fins de consultations sur l'évolution de la conjoncture mondiale, a annoncé le ministre. Quant à la réunion ordinaire de l'organisation, elle est prévue dans la capitale autrichienne pour le 5 mars prochain.
Les délégations des pays qui ne font pas partie de l'OPEP (Russie, Egypte, Syrie, Soudan et Sultanat d'Oman) ont assisté à la rencontre en qualité d'observateurs.
Le chef de la délégation russe, le vice-ministre de l'Industrie et de l'Energie Anatoli Ianovski, est satisfait des résultats de la conférence. "Depuis dix ans, la Russie est présente à tous les forums de l'OPEP et fait connaître sa position aux membres de cette organisation", a-t-il fait savoir au correspondant de RIA Novosti. Il a souligné que Moscou était intéressé à la stabilité des prix sur le marché mondial du pétrole.